Mon amour secret, sa trahison glaciale
/0/31314/coverbig.jpg?v=993d3534d8345c740e3dacf9e0ca3947&imageMogr2/format/webp)
re adoptif, Hugues. Il était mon unique refuge face
avec Marine. Devant moi, il a jeté la boîte contenant tous n
orce en me confondant avec sa fiancée. Le lendemain,
ma mère pour lui racont
voix de ma mère
née ! Quitte cette ma
vait élevée m'avaient tous trahie et abandonnée. Mon mond
éservé un aller simple pour le pays de mon père biologique. Cette fois, je ne se
pit
ine
lancinante. Hugues venait de la jeter là, la qualifiant de « désordre inutile », avant de me tendre une tablette graphique d'un gris impersonnel. « C' est plus pratiqu
. Chaque dessin, chaque mot, portait son empreinte. Il avait tout jeté, tout brisé, comme si
vin bon marché posée sur ma table de chevet. Le liquide rouge a glissé dans mon verre, puis dans m
la pièce. Céleste. Ma marraine. La femme qui avait toujours vu en moi au
x était douce, mais
-je murmuré, ma
Je sens que tu as
pé. « Je ne peux plu
t'ai proposé de venir à Paris tant
ée glaciale, s'imprimant sur mes paupières. « Oui, mais... c
« Disons que la vie m'a rappelé que certains
hose de grave, n'est-ce pa
a jeté tous nos souvenirs d'enfance. Il a dit que c'était du désord
sa voix, mais aussi une pointe de colère. « Je
e peux plus le voir. Je ne peux plus faire
lors, viens. Je t'offre un poste dans mon atelier, un appa
filet d'espoir a p
upe du reste. Tu commences une nouvelle vi
roir était celui d'une étrangère. Des yeux rougis, des cernes profonds, un visage pâle et tiré. La douleur me tordait les entrailles
es plans d'architecte, sa vie parfaite, sans moi. Une impulsion folle m'a traversé. Une dernière fois. U
silence. Puis, sa voix fr
rné. Sa silhouette était imposante, charismatique, même dans le noir. Il était mon soleil, ma
mon visage. « Pauline ? Qu'est-ce que tu fais là
, » ai-je balbutié, mes mots
pé. Marine arr
vant que je puisse répondre, j'ai entendu un bruit de
! » La voix suave et glaciale de
ourire réservé à elle seule. Il s'est levé, sa posture détendue, ses yeux brillants.
sont embrassés, un baiser long et passionné, juste devant moi. Mon cœur s
as toujou
oi qui as pansé mon genou, me promettant de me protéger pour toujours. Tu étais mon roc, mon chevalier sans armure, mon confident. Je me souviens de ces nuits d'été,
un amour ardent et secret. Je t'ai écrit des lettres, des poèmes, des dessins, cachés dans un carnet que
ttre, ton visage se décomposant. Tu as déchiré le carnet en mille morceaux devant mes yeux, tes yeux noirs de colère. « Pauline ! C'es
é à te chercher dans chaque sourire, chaque regard. J'ai espéré que tu changerais d'avis, que tu verrais la femme que j'ét
Tu l'as présentée à nos parents, qui l'ont accueillie à bras ouverts. « Pauline, tu dois appeler Marine
ouloir, riant et s'embrassant, insouciants du désespoir qui me r
ense que je pouvais presque la toucher. J'ai compris. J'ai compris qu'il n'y aurait jamais de
ter cette prison dorée, ce
-