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Le Collier de Saphirs Volé

Chapitre 3 

Nombre de mots : 1218    |    Mis à jour : 10/12/2025

se

s sur le volant, son profil tendu. Moi, je regardais défiler le paysage parisien, un voile d'indifférence sur le

abituelle. Il a jeté un coup d'œil vers moi, cherchant une réaction, un signe. "C'est un lie

mé un sourire amer. La béné

e regarder. Ma voix était ne

ousiasme. "Tu ne trouves pas ? C'est tout de même une

une tristesse profonde. "La Chapelle de Grâce, à Honfleur, était unique a

On en a déjà parlé. Ce n'était pas pratique pou

ux, un refrain usé. Ses a

?" ai-je demandé, ma voix douce, presque implorante. Une

la tête. "Non, Alise. Rien du tout. Je... je te f

. Il ne reconnaîtrait jamais sa trahison. À cet instant, la dernière étincelle d'e

deur du tissu précieux et des promesses brisées. La styliste, une femme él

omptueuses, parfaites pour la grandeur du Crillon !" Elle a

-ci serait magnifique, Alise. Elle mettrait en valeur ta

ouverte et Tiffany Mandeville a fait une entrée spectaculaire, vê

es yeus, un peu trop brillants. Son regard s'est posé sur moi, teinté d'

u, où brillait le collier de saphir

veilleux ? C'est tellement original, et ça met vraiment en valeur... le saphir." Elle s'est approchée, t

rs moi, puis a tenté de changer de sujet. "Tiffany, ma chère,

é les robes, puis j'ai pointé du doigt la plus simple, la moins ornée,

is... Mademoiselle, vous ne voulez pas l'ess

t, ma voix ferme. "Je dois part

s yeux de biche emplis d'une fausse contrition.

une main sur le bras de Tiffany, son regard me fusillant. "Alise est juste... un peu sensible. Tu sais, elle e

ger de ma supposée fureur. "Elle est un peu têtue,

aux lèvres. "C'est vrai qu'Alise a été... beaucoup éprouvée. Et pui

Mais c'était il y a longtemps. Tu ne peux pas juste..." Il a fait un geste vague avec sa main. "Passer à autre chose ? Tu as eu de la chance. C

dans les flammes pour lui. J'avais enduré la douleur, la honte, les regards, les

orte quelle brûlure physique. Mes cicatrices, qui témoignaient de ma survie et de mon amour, étaient devenues, à ses yeux, l

mination. J'ai tendu ma carte de crédit à la styliste. "Prenez ma bague de fiançailles. Le diamant

éfait par mon calme. "Alise

tteint mes yeux. "Je te fais confian

é Thibault et Tiffany dans l'atelier, la voix de Tiffany s'élevan

d'une certitude arrogante. "Alise est trop attachée

eviendrais pas. Jamais. Ma dignité, ma valeur, n'étaient pas à vendre, ni à piétiner. Et Thibault, il avait fait son choix. Il a

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