Six ans fantôme, enfin réel
E DE JULIET
rofonde qu'elle transcendait les larmes, laissant derrière elle un calme froid et désolé. Mon fils, la rai
mbre derrière moi. J'avais juste besoin de m'allonger, d'échapper à la réalité suffocante de ma vie. Mon
de la porte, un sourire suffisant aux lèvres, ses yeux brillant d'un triomphe malveillant. « Tu do
ndé, ma voix plate, dépourvue d'émotion. J'ét
voir comment tu allais. Christian s'inquiète, tu sais. Il tient vraiment à sa réputation. Il a dit que tu essayais de
tique d'avoir deux femmes en orbite autour de lui, une pour la parade et une pour le plaisir ? » Je l'ai regardée, un étrange sentiment d
l me voit comme sa mère maintenant. » Ses yeux se sont rétrécis. « Et Christian ? Il m'a toujours voulue. Tu n'étais que... pratique. » Elle a
s », ai-je dit, ma voix à peine audible. « Laisse-moi juste tranquille
Un petit coupe-papier orné. Et puis, dans un mouvement rapide et écœurant, elle l'a traîné sur son propre avant-bras
? » J'ai regardé, abasourdi
a poussé un cri perçant. « Juliette ! Qu'est-ce que tu
ouloir. « Chloé ! » La v
ondrée sur le sol, serrant son bras en sang, ses yeux fixés sur moi avec un regard d'accusation terrifiée. « Elle... elle m'a at
g, et son esprit a immédiatement comblé les vides. Ses yeux, habituellement si calcul
e, ma tête heurtant le mur avec un bruit sourd et écœurant. La douleur a explosé derrière mes yeux, un kal
Chloé, ses bras s'enroulant autour d'elle de manière protectrice. « Elle est blessée, Papa ! C'
nt la douleur dans mon cœur. J'ai levé les yeux vers Côme, son visage tordu de hain
être ma maman ! » Ses mots, vifs et délibérés, étaient conçus pour infliger un maximum de douleur. « Tu es grosse. Tu es moche. Chloé es
raison. Tu es un monstre, Juliette. » Il m'a regardée
t s'est fondu en une clarté profonde et glaçante. Ils avaient raison. J'en avais fini. Fini de cette farce, fini de cette famille, fini de
, un filet de sang chaud coulait de mon nez. « Très bien », ai-je râp
êt. Et quand je le serai, tu regretteras chaque instant que tu as passé sous mon toit. » Il a attrapé le bras de Chloé, la relevant. « Viens, Chloé
n est allée instinctivement vers mon bas-ventre, traçant la faible cicatr