Sa confession, mon monde éclaté
marchais dans les couloirs stériles de l'Hôpital Saint-Luc, mes pas silencieux, mon cœur un battement sourd dans mes oreilles. Je ne s
, la cheville bandée, le visage pâle mais rayonnant toujours de cette beauté inhérente et captivant
cas était un grognement sourd, rempli d'un mélange de colèr
t. « Je ne voulais pas te déranger. Et... et Manon. On ne p
re quoi, Camille ? On l'a déjà dit. On l'a admi
mal. On ne peut tout simplement pas. On doit revenir à la situation d'avant. Tu... tu dois retourner avec Manon. » Sa v
ns sur ses joues. « Ne dis pas ça, Camille. S'il te plaît, ne dis pa
e, évitant son regard. « C'est la seule solution. P
poir. « Non. Je ne te quitte pas. Je reste ici. Je vais m'occuper de toi. » Il a
x pas. Va-t'en, Lucas... s'il te plaît. » Avec un cri soudain et frustré, elle a balayé la table d
i déjà renvoyé l'infirmière. Je reste. » Il a sorti un petit couteau d'office et une pomme verte d'une corbeille de frui
ait juré de me protéger, avait disparu. Il était remplacé par cet homme, cet homme farouchement aimant, totalement dévoué,
rs, toutes ses promesses murmurées, m'ont semblé être des fantômes. Il m'avait regardée avec une telle adoration, une telle certitude, mais mai
s'est installé dans un autre type de douleur, une douleur sourde de résignation. Le garço
r. N'en ayant plus envie. Je suis sortie de l'hôpital, les
e. Il coulait, il changeait, il trouvait de nouveaux
cieuse de l'hôpital. J'étais une fille qui avait grandi sans rien, s'accrochant à l'espoir d'une famille stable, d'un partenaire aimant. Je l'
vaient l'un l'autre. Et
ment des moteurs de l'avion. « Adieu, ma famille de cœur.