SACRIFICES POUR CEUX QU'ON AIME
« Votre fille doit être hospitalisée immédiatement. Soins in
d'accord. Faites tout ce qu'il faut, je paierai, juste... sauvez
brouillait à cause des larmes. Son cœur battait
ume sombre entraient, marchant à l'unisson derrière celui qui les devançait : un homme grand, vêtu d'un manteau noir parfaitement
ick
s'écartaient sans même q
ble. Elle heurta de plein fouet le torse de l'homme. La collision lui fit perdre l'équilibre,
sembla
trables. Une secousse la traversa. Ce n'était pas de la peur. C'était autre chose. Une énergie étrange, comme u
as. « Faites attention où vous mettez les pieds, mad
'il tournait déjà les talons. Quand la porte de l'ascenseur se re
culée, monsieur ! Faites att
les portes qui se refermaient, il eut juste le temps d'apercevoir ses pieds nus, rougis par le froid, et son pyjama bon marché trempé de pluie. Ses cheveux en ba
ar le bip régulier des machines. Depuis six ans, son grand-père, Hector Lowen, gisait dans le coma.
l'avait appelé : H
ait. Grand, mince, le visage marqué par les nuits de g
rick, » annonça-t-il doucement.
la mâchoire serré
ent
bité par une autorité naturelle. Ses yeux, à demi ouverts, s'illuminèrent lorsqu'ils rencont
u. « Grand-père... tu
eva un doigt vers sa bouche, indiquant qu'il voulait parler. Patric
is claire, fendit le silenc
le aînée de la
e Patrick
ille A
nstant précis, allait changer le cours de son destin - et celui de la
rdiaque se mit à s'affoler. Le bip régulier s'accéléra, strident, pres
re. J'épouserai la fille aî
lait simplement apaiser cet homm
èrent autour du lit, leurs gestes précis et rapides. Patrick, rejeté à l'arrière, resta immobile, les poings serrés, tandi
plus bas, une autre vie se suspe
empé et trop grand qu'elle portait, h
es-moi que ce n'est pas grave. Puis-je rester auprès d'elle ? » Sa voix
atissante, lui posa
nuit. Revenez dans vingt-quatre heures, madame. N
a laisse entrer. Mais elle savait que c'était inutile. E
soin d'elle, je
peu. Seul le bourdonnement des néons et le cliqueti
our à l'entrée du serv
père ? » demanda-t-il a
a les documents
ous devons le surveiller pendant vingt-quatre he
Lowen, le petit-fils dévoué qui, depuis six ans, venait chaque jo
calmement. « Je
a une silhouette recroquevil
rteils nus étaient bleus de froid, et ses épaules tremblaient
e déposa délicatement sur ses épaules. Puis
large et droit de son bienfaiteur. « Merci ! » lança-t-elle
moitié, une main sur l
ui est malade, mais prends s
t où elles se refermaient, Patrick eut un bref sourire, surpris de sa propre générosit
s'en dégageait - un mélange subtil de cèdre et de musc - lui fit un bien étran
apparurent. L'un portait une longue doudoune blanche, l'autre un u
tement : mêmes traits délicats,