Il a choisi le chien ; j'ai choisi l'empire

. Ma création a été accusée d'avoir provoqué une réaction aller

qui m'avait promis le monde, é

demandé à son frère jumeau de se faire passer pour lui, volant chaque nouvelle formule que je

ù nous nous trouvions s'est effondré. J'étais c

aptiste : me sauver, ou sauver le chi

-il dit. « Émilie est fo

aissée p

on m'a donné une nouvelle identité et une nouvelle vie en Suisse. Maintenan

pit

e vue d

urgence. J'étais figée sur scène, l'odeur de mon chef-d'œuvre, « Fleur Éthérée », flottant désormais comme un nuage toxique dans l'air. Autour de moi, les gens n'applaudi

lant de manière inquiétante. Un autre homme se griffait le cou, les yeux écarquillés de terreur. L'air s'est épaissi d'une odeur chimique, quelque chose d'âcre et de mauvais,

PDG de Lemaire Luxe, l'homme qui avait défendu ma vision pour ce parfum. Ses yeux, habituellement chaleureux et rassurants, étaient maintenant froids, ref

té. Des centaines de fois. Il était parfait. Pur. » J'ai cherché mon téléphone, affichant les derniers rapports de laboratoire, les notes méticuleu

re, a confirmé le pire. « Réaction allergique de masse. Sévère. Produit identifié comme le parfum 'Fleur Éthérée'. Rappel immédia

nistre annonçant la fin de mon monde. La justice arrivait. Les procès. L'indignation publ

les avocats ne débarquent. Ils vont te déchiqueter, Émilie. Tu seras ruinée. » Il m'a entraînée par une sortie de service, loin des

? » ai-je haleté, tré

oire qui attendait. « C'est isolé. Personne ne te trouvera là-bas. Tu seras en sécuri

ans une tempête déchaînée. « Tu me le pro

le promets, mon amour. Reste discrète. Sois prudente. Je

sites de « Baptiste ». Il arrivait tous les quelques mois, un tourbillon de passion et d'intensité qui me laissait sans souffle. Chaque fois, je m'accr

us possessif, moins tendre. Ses yeux, bien que toujours sombres et captivants, avaient une nouvelle lueur, presque prédatrice. Il ne parlait jamai

nt les fines lignes autour de ses yeux lors d'une de ces

tre ici, avec toi, c'est ma seule paix. » Il m'embrassait alors, un long baiser dévorant qui me coupait le souffle et étouf

u début, j'étais flattée, rassurée par sa dévotion féroce. C'était un contraste saisissant avec la terreur et l'incertitude

resque suffocant. Je m'y suis habituée, à ses exigences féroces, à la façon dont il me possédait, corps et âme. Je l'aimais, ou du moins, j'aimais l'idée de lui – l'ho

huchotais-je en lui c

re. Peur de ce que le monde fera si je baisse ma garde. » Sa vulnérabilité était un hame

epté mon isolement, ma dépendance. J'ai accepté son amour t

appel es

ue je ne l'avais entendue depuis des années. « C'est enfin terminé. Ils ont

échir mes genoux, m'a submergée. « Oh, Baptiste ! Vraim

« Et maintenant que la tempête est derrière nous, il y a quelque chose que je dois te demander. » Il y eut une pause, un souffle r

a justification, l'avenir, la promesse d'une vie avec l'homme que j'aimais. « Oui !

es valises prêtes pour mon retour. Il a promis d'envoyer un jet privé pour moi dans la semaine. Les jours se sont transformés en une semai

de le trouver, désespérée de comprendre. Dès que j'ai atterri à Paris, un pressentiment glacial s'es

Et puis, je l'ai entendue. Pas la voix de Baptiste, pas exactement. Mais une voix si étrangement similaire, se vantant, ri

u », gloussa une voix de femme. « Trois ans ? Co

ère jumeau, Kael, un électron libre, un parent él

alait la chandelle. Baptiste avait besoin qu'elle soit hors de vue, et j'avais besoin d'un peu... de divertissement. » Il a ri, un son glacia

protéger ? Elles ont fait de moi une star. Chaque prix, chaque récompense. Tout ça grâce a

œur de cœur d'enfance. La femme qui avait j

a voix était dépourvue de la chaleur que j'avais autrefois aimée, remplacée par une froideur calculatrice.

r la galerie ? » a demandé Carla,

Elle revient, pensant être la reine, pour découvrir qu'elle porte une couronne d'épines, une idiote exhibée aux y

ot tendre, chaque baiser passionné, chaque promesse d'avenir – que des mensonges. Tous venant d'un homme qui n'était même pas

main sur ma bouche, étouffant le sanglot désespéré qui menaçait de s'échapper. Je devais sortir. J

m'offrirait une véritable évasion, un véritable sanctuaire. Mes parents. Les riches

votre aide. J'ai besoin de disparaître. Complètement. Pouvez

s'est fissurée d'inquiétude. « Émilie ? Que s'est-il p

entité française... disparaisse. Effacée. On ne doit pas pouvoir me trouv

e dit, sa voix remplie d'inquiétude. « Mais on peut te faire sortir ce soir. Un j

J'y serai. » Ma voix était plate, dépourvue d'émotion. Ils pensa