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Quand l'amour meurt et les souvenirs s'estompent

Quand l'amour meurt et les souvenirs s'estompent

Auteur: Gavin
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Chapitre 1 

Nombre de mots : 2303    |    Mis à jour : 14/11/2025

tait moi qui lui avais secrètement sauvé la vie grâce à un don de moelle osseuse. Et quan

mes « drames », riant alors que

t tué ma grand-mère. Il

rteuse d'un milliard d'euros pour financer ses soins. Quand je l'ai

rrasse

abandonné. Il croirait toujours les mensonges de sa maîtress

souvenir de lui. Maintenant, il se tient devant moi, un homme brisé qui implore mon pardon, mais je

pit

ue d'Alix

sujet. Deux policiers, le visage grave sous la lueur crue de leur voiture, se tenaient sur le seuil de ma porte. Leur présence était une violation de l'air même que je respirais. Mon cœ

clignotantes comme des rêves brisés. La petite ballerine, qui autrefois pirouettait avec grâce, n'était plus qu'un torse sans tête, son sourire peint se moquant de ma propr

éateur parfaitement repassé, sa posture dégageant une arrogance qui me nouait l'estomac. « Essayer de me droguer ? Tu es vraiment à ce point désespérée ? » Ses mots étaient de l

ion physique des nœuds émotionnels qui m'étouffaient. Je pressai une main contre mon abdomen, essayant de panser la blessure invisible, mais c'était inutile. La douleur ne

e m'avait appris le silence. Pour ma grand-mère, me disais-je. Pour ses frais médicaux. J'avais construit des murs autour de mon cœur, brique après brique doulour

avoir, messieurs les agents. C'est une manipulatrice hors pair. » Ses mots étaient destinés à blesser, et ils y parvenaient. Chaque syllabe était une no

onnaissance, le moindre soupçon de l'homme que j'avais cru qu'il pouvait être. « C'était... c'était juste une tisane à la camomille. Pour t'ai

e parodie de mariage ? Que tu m'as séparé de Coralie ? » Sa mâchoire se contracta, et ses yeux, d'habitude si captivants, étaient maintenant des abîmes de

on, Christophe, s'il te plaît, écoute

e tromper, comme tu as trompé tout le monde en leur faisant croire que tu es une sainte. Mais je vois clair dans ton jeu,

agressé. Elle a essayé de me droguer, et quand j'ai refusé, elle est devenue violente. Je porte plainte. » Mon souff

essayant de comprendre l'audace pure de son mensonge. Comment pouvait-il ? Comment pouvait-il tomber si bas ? La trahiso

ous emmener. » Elle attrapa mon bras, son contact ferme mais pas brutal. La réalité de la

t silencieusement d'arrêter cette folie. Ma dignité, déjà en lambeaux, me semblait être réduite en miettes. La honte était un

de couteau cruel. « Tu ne fais qu'empirer les choses pour toi. Tout le monde saura qui tu

lante dans les yeux. « Mamie, c'est moi. Alix vient de m'agresser. Elle a essayé de me droguer. J'appelle la police. » Mon sang se glaça. Mamie. Ma pau

de conservation. « N'ose pas faire ça ! Elle est malade ! Tu vas la tuer ! » Mes mains, tremblantes, se tendirent vers son télépho

ri, un sanglot étranglé s'échappant de mes lèvres. La douleur fut immédiate, fulgurante, mais rien comparée à l'agonie dans ma poitrine. « S'il te plaît, Christophe ! Ne fais pas ça

rquois sur les lèvres, puis regarda les policiers. « Emmenez-la. » Sa voix était d'un calme glacial, comme s'il parlait de la météo. Il me tourna ensuite le dos, s'éloig

uver un moyen, n'importe lequel, de prévenir ma grand-mère. Je cherchai mon propre téléphone, mes doigts maladroit

s moi, ses yeux remplis d'un mélange désespéré d'amour et de terreur. « Alix, ma chérie, que s'est-il passé ? Mamie

mon visage, mon corps secoué de sanglots incontrôlables. « Il lui a dit », m'étranglai-je, les mots coincés dans ma gorge. « Il lui

se de diamants, que vous faites de fausses déclarations pour exploiter sa fortune. » Sa voix était plate, accusatrice. « Et votre sœur, Coralie, a déjà fait un

ta la main à sa poitrine, son visage prenant une teinte rouge alarmante. « Alix ne f

vement pointés vers nos visages. « Mademoiselle Fournier ! Est-il vrai que vous avez tenté de droguer votre mari, Christophe de Védrines, pour sa fortune ? » c

mais sa voix se perdit dans la cacophonie. Elle vacilla, la main toujours crispée

hurla une autre voix, pressant un micro si près qu'il faillit me frapper au visage. Leurs mots étaient des aiguilles, piquant mes blessures l

atteindre ma tante, dont le visage était maintenant tordu de douleur. Mais ils ne

is s'échappant de ses lèvres. « Tatie ! Tatie, non ! » hurlai-je, la voix rauque de terreur, mon cœur bondissant dans ma gorge

es rires cruels des journalistes. Leurs flashs éclataient, illuminant la scène du malaise

vint synonyme de cupidité et de tromperie. Le stress, l'humiliation, la cruauté pure de tout cela fut trop pour le cœur déjà fragile de ma grand-mère. Les visages des médecins, graves et

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