Aux sentiers des sources
ois,
aison des Arnaud, enfin au fil du temps, c'est devenu la maison de Marc
pays comme on dit, mes parents sont des immigrés espagnols mais moi je suis née à Grambois. Je connais tout le monde, et par mon travail je les connais en
chez qui je travaille, et quand vous avez ce ressenti, vous en apprenez beaucoup sur eux, mais je ne dis rien, je ne raconte rien, tout ce
dinet juste devant l'entrée. On entre par la porte de la cuisine, une large porte toute vitrée. Quand j'arrive, je remarque immédiatement que Myriam est déjà partie, sa Twingo n'est plus garée et je ne vois pas de lumière. Je
uelques mètres d'herbes folles qui me chatouillent les mollets, on voit qu'il y a du laiss
nt particulier j'entre chez les gens, et j'en ai le droit, je me sens un peu une âm
stant, je ne me le suis jamais autorisé. Sauf que depuis quelque temps, je m'assois toujours un moment, comme pour entrer en communion avec leur peine, car cette famille est dans un bien grand malheur, ça se sait, ça
st bien de malhe
son travail d'assistante maternelle et elle tenait les comptes de l'entreprise de son mari. Avant ils recevaient beaucoup mais ça c'
t tombé malade, il a eu un cancer foudroyant, en deux mois il a été emporté. Et maintenant, Myriam se bat avec ses malheurs. Pour se battre, elle se bat, ça
ut la regarder bien droit dans les yeux si tu veux gagner la p
je me dis : « Tiens ! Je n'avais jamais vu qu'il y avait une poubelle à papiers là ! » Je me baisse pour la récupérer et aller la vider mais mon geste reste en suspens. C'est une corbeille, en effet, mais elle est pleine d'enveloppes. Délicatement, je les éc
, un petit oiseau tout déplumé, ne résistant pas à la curiosité je prends
mes mains ne m'appartienne
urd'hui je suis
nt comme je l'y avais trouvé. Je fis mon trava
ance avai