Le mari infidèle de la PDG
les signes indiquant que Sebastián avait encore dormi dans le studio ; si elle l'a
rmé une boule dans mes bras. J'ai couru en bas à la buanderie, où j'ai jeté le linge dans le panier à linge. « Ça ne te coûte ri
gérateur et bu de l'eau. L'anxiété me tuait. Je ne sais pas po
is une grand
ajouter à ma glace à la fraise. Je n'en avais pas envie du tout, alors je fermai la porte. « Une banane, oui !» Je la coupa
ient la moindre bévue, surtout s'il s'agissait de quelqu'un qui travaillait avec moi depuis des années. J'avais même caché le livre de service
heure plus tôt. J'étais ravie qu'elle prenne le temps de faire ce qu'elle aimait : ces jours-là, elle était de meilleure humeur et me souriait même. « Vou
et souris de tout mon visage
as vue entrer – vous étiez vraiment de très bo
es pauses qu'elle marquait entre ses phrases m'intriguaient. Je ne sais pas ce qui lui est arrivé, car je ne trouvais rien. « Comment cette femme était-elle plus heureuse que moi ? » me demanda
. « Elle était grosse et mangeait beaucou
Je suis sûre qu'elle jetait beaucoup de ch
bien fait, c'est qu'elle a ressorti toutes les bonnes choses qu'elle avait rangées, et j'en suis ressortie gagnante. J'ai emporté des choses à la m
s. Elle venait chez moi les mardis et jeudis. Elle ne faisait que le ménage en
le petit-déjeuner. J'a
, tu vas me gronder : de la glace à la fraise
t en bas, comme si ell
pas que tu e
. C'est pour ça que je n'en achète pas, comme ça je ne
uisque tu es arrivée la première », dit-e
artir pour l'hôpital. Sebastian sera là dans un instant ; il est déjà allé
suis sentie soulagée de l'avoir ; lui parler était à la fois cathartique et stressant. Parce
ous nous entendions bien. La réalité m'a frappée avec une dureté inattendue : j'ai toujours cru que l'amour se construis
*
comme un enfant. Il m'a dit qu'il avait été forcé, qu'il ne voulait jamais être avec elle, qu'un jour il se séparerait de Valentina : « A
t les permanences à l'hôpital, nous sommes tombés amoureux et nous nous sommes promis tant de choses. L'impatience prenait le dessus, e
n centre commercial ; ou au dîner. Les gens voyaient que nous nous aimions ; que nous étions heureux. Les jours heureux s'étaient estompés, les moments où nous nous amusi
raison, rompant toute harmonie. Immédiatement après
it très tôt. J'ai parlé doucement pour le persuader. Je me suis souvenue de ses paroles : « Je dois partir, nous
être seule ici pendant que j'imagine que
dans ses bras.
vec elle ; je suis d
pas suffisa
ivo
Je ne veux pas vivre avec elle non plus. Au lieu de cela, je fais tout mon possi
Comment vas-tu
c'est de tout leur rendre,
l bien, ma voiture, ce ne sera pas suffisant. » Je le pensais vraiment ; me débar
s te donner pour ce dinosaure ?»
, à cause de ce qu'il avait dit. « Tu es un idiot, un vantard ; tu n'as pas
plus que nécessaire. « Tu vois comment tu es
e millionnaire ; c'est pour ça que tu
e claquée ; j'aurais préfér
rapidement vers sa voiture de sport, la même qu'il
ne savais pas s'il m'avait entendu. Seul le bruit des
comme si j'étais sa catin, sans engagement, juste cette bague qu'il m'avait donnée et
'avais envie de sortir et en même temps, je ne le faisais pas. Les idées me trottaient dans la tête, aucune bonne
et je me suis dit que je devais
ecins, elle était l'épouse attentionnée, celle qui riait au bon moment, celle qui écoutait sans interrompre. Isabel l'adorait. Et je la détestais. Surtout quand Sebastián la défendait : c'est une
ue je ne vais pas le quitter. Tu vas devoir supporter ça »,