La conquête du mafieux
e vue d
r m'envoyer dans une école privée. Ils se sont sacrifiés, et je savais qu'il n'était pas question de leur demander plus. Mais ces années d'école furent un enfer. Les autres élèves venaient de familles blindées de fric, moi j'étais le gamin fauché. Je n'
rsuadé qu'on finirait par se marier. Quelle erreur monumentale. Derrière son sourire, elle n'était qu'une traînée. En quelques mois, elle a couché avec trois mecs différents. Quand j'ai découvert la vérité, ça m'a brisé, puis ça m'a glacé. Je me suis juré de ne plus jamais offrir mon cœur. À partir de là, je suis redeven
nder l'aumône. Si je dois écraser quelqu'un pour avancer, je le fais sans état d'âme. Après Harvard, j'ai fait mes armes dans plusieurs grandes sociétés, histoire d'apprendre les rouages du business. À vingt-deux ans, j'ai décroché un prêt et ouvert mon
oupé les ponts avec la mafia italienne, refusant cet héritage. Moi, je n'ai pas hésité. J'avais soif de pouvoir. Je voulais tout. Drogue, armes, clubs de strip-tease : je contrôle chaque recoin. Mon cousin
ceux qui la méritent. Deux vies. Deux visages. Pour le monde respectable, je ne suis qu'un PD
rendre dans mes bras, l'arracher à ce taudis où elle vit. Qui est-elle ? Comment une femme c
décroché mon téléphone. « Malcom, fais-moi une v
n occupe », a-t-il répondu
e m'énervais contre moi-même. Depuis des années, les femmes n'étaient pour moi qu'un exutoire, une baise, une façon de relâche
ne bouteille de scotch. Le liquide brûlant a coulé dans ma gorge. Puis je me suis laissé tomber sur mon canapé en cuir, le bras p
ré. « Quoi ? », ai
fos sur la fi
rté la bouteille et rempli de nouveau mon verre.
x-pièces à Brooklyn. Assistante d'enseignement à l'université, sous la supervision de Nolan Hudson. Ce connard... J'étais prêt à par
lés, ses yeux verts en amande, son visage ovale. Et ce sourire. Je revoyais son geste quand elle se mordillait la lè
uis j'ai attrapé mon téléphone et envoyé u
tardé : « Bien sûr.
rfai
s'ouvrir et la porte claquer. « Putain, il faut
de faire semblant. Je prenais mon plaisir, je le prenais à fond. Le reste ne compta
e souvent. Ça m'était égal. « El
. Avant de fermer les yeux, j'ai rallumé mon téléphone. Sur l'écran, la photo d'Elara, issue de son do