Prisonnière de son Cœur de Glace
, incapable de se protéger, impuissant. Le tonnerre éclata au-dehors, accompagnant chaque mouvement de s
ain. Je restai là, tremblante, le souffle court, l'esprit vide. Je pensai un moment à
it celui d'Aaron. Onze heures passées. Une seule
éapparut, s'essuyant distraitement avant
tes bêtises », la
gea sans un mot et se
sans réfléchir, je lui attrapai le bras. Ma voix trembl
isage fermé. « Tu t'attaches parce
ompagna ses mots,
stait de courage, je le fixai. « C'est l'enterrement de ton grand-père demain.
regard aussi tranchant qu'un rasoir. « Tu crois avoir trouvé du cran, Suzet
se perdue. Pourtant, une dernière tentative me brûlait les lèvres. J
asse la nuit ici, et accompagne-moi aux funérailles de Grand-
t dans son regard sombre, et sa bouche se to
en relâchant mon menton. Il se pencha ensuit
ules ne changent
nct que je n'aurais su expliquer, je glissai mes bras autour de sa taille, relevant mon visage vers lui
peur panique de le voir partir. Peut-être n'étais-je qu'une ombre lam
it d'un geste brusque. Je levai les yeux, per
top
sembla se figer alors qu'il s'éloignait pour attraper un pyjama g
peine remise de ma surprise.
t même que je puisse savourer un soupçon de triomphe, une voix fémin
ron.
pas vifs, il atteignit le balcon et se pencha vers l'extérieur. Un froncement sévère a
la peau. Déjà frêle, elle semblait se dissoudre sous la pluie battante. Son vis
ion presque tendre. Il allait lui adresser quelques mots, probablement de re
e plein fouet. Deux années de mariage n'avaient
de précieux. J'étais restée plantée en haut des escaliers, les fixa
», lança Aaron avec
plus que mon cœur. Voir l'homme que j'aimais traiter une autre comme un
nt que j'y vivrais. » C'était notre foyer. Combien de nuits avais-je dû la lui céder sans protest
petit ri
tt », lança-t-il en me r
dai simplement s'éloigner, Renata dans les bras, jusqu'à la chambre d'amis.
nonçait long
le se mit à trembler de fièvre. Aaron, aux petits soins, l'aida à se changer et tenta de faire
. j'étai
cit à nouveau en
ment. Renata reste ici, elle ne
je sorte. Seule
joie monta
ais-je qu'un fa
lusieurs kilomètres, que la nuit était avancée, que c'était dangereux... tout cela ne l'
, maîtrisant l'amertume qui me rong
mbre. Ce n'est pas... raison
e, même en sachant que je n
grandes enjambées, vêtu d'un pyjama noir détrempé. Même ses chaussures semblaient oubliée
oudainement l'un face à l'autre. L'espace d'un souffle, décontenancé, i
miner Renata,
Certains prétendent qu'on peut deviner ce qu'un homme resse