La luna rejetée
fragrance sucrée, mélange de café et de caramel, flottait dans les couloirs, mais elle n'avait pas le pouvoir d'apaiser le tumulte qui grondait au fond de moi. Ce jour-là, je franchi
x perçante de Natalie fendit l'air dès que je pénétrai
tte femme de vingt-sept ans, issue de la meute de l'Alpha du Pin de Fer. Ils s'étaient rencontrés un an
s de soleil qui traversaient les grandes vitres, et ses ongles vernis claquaient sur le bois de
« Où est mon latte aux amandes ?
Je vais le prépar
toi. Je n'aimerais pas avoir à dire à Caleb q
testait autant. Mais elle trouvait t
a grande brune toujours prête à flatter Natalie, me lança un regard sévère. « Tu devrais faire plus
erfide, ajouta : « Elle dirige presque tout, déj
lateau pour cacher le tremblem
pas simplement Natalie pour toi. C'est Luna Natalie. » Les servantes gloussèrent. Me
ait songé à mon anniversaire. Habituellement, même l'Alpha envoyait un
e lâche, des yeux gris fatigués. Je paraissais encore plus pâle qu'à l'ordinaire. Pourquoi ne sentais-je pas enco
e les autres », me soufflai-je
les autres. Une chaleur insistante monta
ugiai dans la buanderie. Et là, l'air se chargea d'un parfum inédit. Chaud. Sauvage. Un mé
pag
excitation. Mes jambes bougèrent seules, comme guidées par un fil invisi
ama Maryse. « Dépêche-
qu'au terrain d'entraînement, baigné de lumière. Des
Cale
ui. Mon Alpha. Mon compagnon. Le monde autour disparut, remplacé
le visage marqué par la concentration. Chaque mouvement respirait puissance
une étincelle de reconnaissance. C'était lui. Mon cœur bondit. Enfin,
oufflai-je, rouge de t
t. Ses yeux, chaleureux un instant, devinrent froids, glaci
lques pas. Mais soudain Natalie entra dans mon champ de visi
» gazouilla-t-
tais pas. Il ouvrit grand les bras et la serra cont
d'un geste. Mon cœur saignait. Maryse hurlait en moi : « Non, c'est lui ! Il est à nous ! »
me verrait vraiment, m'aimerait malgré mes faiblesses. Et au lieu de c
compris qu'un mot de ma part suffirait à me condamner. Alors je reculai. Je me détournai, la poitrine écra
que cette journée serait différente. Mais je n'avais trouvé qu'un abîme de dé
nglots m'assaillirent. Le sol froid contre ma joue, mes épaules secouées de spasmes.
e, qui ne se refermerait jamais. Dans ma tête, l'image du regard glacé de Caleb se rép
grinça