Mon Épouse, Mon Miracle Affamé
llège, mes parents ont p
ize ans, tu es assez grande pour travailler. J'ai trouvé une
par jour à coudre des vêtements pour un salaire de misère.
dit. « Je va
Un rire sec
en faire de ses mains ? Ton frère, lui, il ira au lycée technique, c'e
d'habitude, fixa
une force nouvelle. Je ne po
à clé, cachée sous leur lit. Cet argent était censé servir à notre éducation. En réalité,
s dans la boîte à outils de mon père. J'ai fait levier sur le couver
ris ce qu'il fallait pour payer les frais d'inscription au l
e suis inscrite au lycée général, le plus éloigné d
t. Mais c'était trop tard. J'étais inscrite. Me désinscrire aurait att
is ils m'ont prévenue : « Tu n'auras
toute ma vie. Ça ne cha
choc. Tout était grand, neuf, in
e bataille familier. La mêm
ambons. Elle distribuait les portions avec une partialité évidente. Les garçons avaient des assi
t un petit morceau de poisson. J'ai regardé mon plateau
'ai dit poliment. « Je cro
regardé
'est la portion p
oi ? On paie
ger. Ils se dépensent plus. Toi, tu
t la même rengaine que ma mère.
m'asseoir, le ventre noué de colère. J'ai mang
ient pas leur pain. Les corbeilles sur les tables éta
t risqué, mais la faim ne la
dans la salle de la cantine vide. Je me suis approchée des tables, et rapidement, j
ne ne
servait de chambre, j'ai sorti mon butin
C'était du pain sec, mâché par d'autres, mais c'était la plus
pas maigre à la cantine, et un
t dégradant. Mais c'
uis longtemps