Le Roi qui Voulait tout... Sauf son Âme Sœur
signe de réveil. Mais il sombra plus
de Calman ! Lentement, avec des gestes retenus, elle tira sur le tissu, s'arrêtant à chaque soupi
e marine, faisant danser les rideaux de gaze. Elle s'approcha. La nuit était encore dense. En c
ar la vue depuis la fenêtre, elle se trouvait au troisième étage, au moins. Chaque souffle qu'elle expirait semblait trahir son angoisse. La
e battant. Une pensée la heurta. Cet homme... Était-ce le prince Rigel ? Était-ce lui que Menkar désignait c
ront. Était-ce un imposteur ? Menkar s'était-il trompé ? Ou était-ce elle qui ne voya
ement. Mais elle savait que bientôt, elle paierait pour cette nuit-là. Men
s de Draka, ou retourner dans la folie glaciale du monastère de Cetus. Un rire nerveux lui échappa. Avai
lui fallait sortir. Maintenant. Ou mourir. Alors elle ouvrit ses se
un dernier regard à l'homme et rit en voyant son masque enroulé
entrouvrit la porte et jeta un coup d'œil dehors. Elle jeta un dernier regard à l'homme et rit
mme une divinité antique. Elle tendit l'oreille, cherchant un son, n'importe quoi, pour la prévenir d'un danger imminent... mais rien. Rien que le bruit affolé de sa propre
. Son instinct lui criait de rebrousser chemin, de se réfugier dans cette chambre aux bras protecteurs... mais elle ne pouvait pas. Comment s'abandonner
aient déposer offrandes et prières. Si le Roi de Draka découvrait que Menkar avait envoyé une espionne, l'ordre sacré serait discrédité,
s la poursuivaient. Ses pieds nus frappèrent un palier de pierre brute, devant une lourde porte de bois s
e Petra l'
rs frémissants. Elle scruta les ténèbres, cherchant désespérément une issue : un portail, une br
ar. Sans lui, elle ne pourrait jamais rallier Cetus. Elle n'en connaissait pas la
ers les buissons aussi vite que ses pieds meurtris le lui permettaient. Des brindilles craquè
ue jamais son incapac
qui possédait le don. Les élus devenaient scribes, gardiens ou combattants ; ils mangeaient mieux, dormaient au chaud, recevaient les honne
l l'avait achetée à sa grand-mère pour quelques pièces ternes.
it un piège vivant. Des branches griffaient sa robe et son visage. Chaque épine
ouhaité qu'une chose : s'éloigne
sorcellerie, mais rien n'avait été prouvé. Elle avait été confiée à une grand-mère alcoolique qui passait ses nuits à mendier de quoi
cés et au nez aquilin. Il l'avait examinée, puis offert une poignée de pièces pour elle. Sa grand-m
'avait hissée à l'arrière d'un chari