Antoine, Mon Âme Sœur
e me tenais près d'une haute fenêtre, observant le scintillement des lumières de Paris qui s'étendaient à perte de vue. Cinq ans. Cinq ans s'étaient écoulés depuis q
t la soie de ma robe bleu nuit, une création simple mais d'une coupe parfaite. Antoine avait ins
et méprisante déchira la d
oilà. Je n'en crois pas mes ye
aîtrais entre mille. C'était celle de
ccrochée au bras d'un homme que je connaiss
dre. Il était devenu un avocat de renom, disait-on. Sa carrière avait décollé, bâtie sur les ruines de ma vie. Sophie, à
émonie avait été somptueuse, le clou de la saison mondaine parisienne. J'étais folle de Marc. Je pensais que nous allio
e visage déformé par une confusion fein
r, de notre mariage. Il m'avait chassée de la chambre, puis de sa vie, me laissant seule face aux rumeurs et aux moqueries. « La m
le regard plein de dédain, comme s'il
sais pas que tu oserais encore te montrer à Paris. Surtout dans une soirée
attirant l'attention de
pavanant. « Elle a peut-être trouvé un vieux
c'était un abîme de désespoir. Aujourd'hui, c'était une colère froide et maîtrisée. Je n'étais plus la
roit dans les ye
e monde est petit
endait sans doute à des larmes, à des cris. Il s'att
nance. Son sourire s'élar
ail ? Femme de chambre, peut-être ? C'est un rôle que tu connais bien
ible. Mais c'est vrai qu'elle a toujours eu l'air d'une soui
roupe. L'humiliation n'était plus privée. Elle redevenait publique, exactement comme il y a cinq ans. Mais ce