L'Ombre de Jeanne

en attendant que son poste dans l' équipe de traduction ne commence officiellement. L' anonymat de la grande vil

s étaient assis à une table dans un coin, célébrant visiblement quelque chose. Le mariage, sans doute. Son cœur se serra dans sa p

gia derrière le bar, essayant de se rendre invisible. Mais il ne pouvait s' empê

« Pour ma réputation. Pour que tout le monde voie que tu m' as épousé par amour. Après, tu pou

ète pas pour lui. Il est facile à gérer. L' import

it la nausée monter. C' était pire que tout ce qu' il avait imaginé. Leur mépris, leur indiff

vers leur table. Il les voyait trinquer, s' embrasser, murmurer des mots doux. C' était une torture. Il voulait hurler, renvers

e à la table. Son regard errait dans la salle, et soudain, elle le vit. Leurs yeux se croisèrent. Un éc

leva et tituba vers le bar. Il sentit la panique le gagner.

is ici ? » demanda-t-elle, sa vo

pour prendre une bouteille sur un

u comptoir. « Ce n' est que pour un mois. Juste un petit

isage fermé. « Je ne

aire la mise au point. Puis, une expression étrange passa sur son

enant pour son cousin. « Je t' aime tellement. J

ur sa peau. Antoine sentit une vague de dégoût le

ierre, » dit-il d'

es toilettes. Il vit la scène, comprit immédiatement et un sourire narquois se dessina sur se

ce serveur tranquille. No

a main de Jeanne toujours dans celle de Pierre. Il se sentait souillé, humilié au plus profond de son être.

ide, son cœur engourdi. La douleur était si intense qu' elle en devenait presque abstraite. Il ne sen

ôtel, la tête lourde. La sonnerie stridente de son téléphone l

toi. C' est urgent ! » Sa vo

-ce qu' i

l' hôpital, il est gravement blessé. Il a perdu beaucoup de sang. Ils ont besoin d' une transfusion,

n était cruelle. L' homme qui lui avait tout pris

ds ? C' est une questi

mort, » répéta-t-il lentement. Il sentit quelque chose se briser en lu