Le Dernier Souffle de Camille
e tremblait pas en s
ire et définitive. C'était un formulaire de consenteme
de décider de la manière dont elle allait mourir. Le médecin
dans son sac. Elle n'avait pas besoin de compassion. Elle a
pluie fine. La ville était grise, les gens se d
a fenêtre, regardant les gouttes d'eau t
la maison, de l'endroit qu'el
n'était plus v
a porte s'est ouverte sans un bruit. El
que trop bien, celui d'Isabelle. Et puis
e. Ils étaient
sabelle était enfoui dans son cou, ses mains caress
La douleur dans sa poitrine n'av
te de douleur, plus an
mil
culpabilité. Il n'a même pas repoussé Isabelle. Il l'a
un sourire suffisant sur l
ste regardé Victor. L'homme pou
s. Elle se revoyait, des années plus tôt, travai
uisse acheter ses livres d'architecture, pou
leur amour. Elle cuisinait pour lui, elle l'écoutait parler de ses projets
udes d'art pour qu'il puisse réussi
avait
enom, leur vie avait changé. L'arg
arrivée, son associée,
gement, subtil au début, pu
voyages d'affaires, la distan
r. Elle l'avait attendu, le dîner refroidissant sur la table. Quand il est rentré, il sent
lle avait pri
ues jours plus tôt : une maladie génétique i
années, peut-être moins. Elle
dépérir. Alors, elle avait choisi la seule sol
et froide. "Je ne t'aime plus. J'en ai marre de cette vie. Je
eur. C'était la première fois qu'elle lui faisait vraiment mal, et ça la tuait de
velle étoile de l'architecture, encore plus riche, en
avait retrouvée, avait racheté l'immeuble où
vie, mais pas comme son épouse. Co
er, la faire payer
e maison froide, traitée comme une servante, humili
t malade. Personne ne savait qu
our lui, pour qu'il la déteste tellement que
sur le canapé, je suis si fatiguée. Bi