JALAL & SAMIRAH - Tome I

s la région de Thizi

aux. Ils préparent tous un truc du genre, un évènement très spécial. Toutes les mosquées sont fermées, et les épiceries exceptionnellement vides.

petite fille toujours dans son lit qui est br

toujours couchée ? A

rayons de soleil, la

intenant... Referme le

dame. Bon si tu permets, nous en avons déjà deux grandes qui auront besoin de deux beaux pa

ama

ore passé une nuit blanche à papote

elles sont stoppés par les pleurs d'un bébé.

tit héros, bonjour. Comment tu vas ce

h inte

peut pa

e lui, s'il te plaît ? Vu

apa et

st le mariage de tes parrains. T'

sière du sommeil dans les yeux. Elle était très

ce qui se passe ? Non mais regardez son min

du bébé qui se met à ri

é Jalal ! Je suis dés

onge de liquide odorant et parcoure chaque dimension du corps de l'enfant qui sourit à nouveau. S

Ta journée c

egardant et se précipi

ais pas trop. Je viens de me faire réveil

tôt que d'habitude

dois m'occuper du bébé com

le bout de chou que tu as comme p

a fenêtre et là Samirah e

est

ir par prudence. Plus tard, elle entend la voix d'

e peux le garder avec toi hein ?

ste devant toi. Je

euse. Alors B

irah crie d'ennui. Imran ouvre et c'e

enfants, votr

nt de sortir. E

y ! Sors retrouver les autres. Tu vas avec ton ami et le petit chercher des

ccord je

onstruite pour Jalal un an plus tôt, y met des coussins et couvertures, avant d'y installer le bé

, l'ami.

es plus si impliquée que d'habitude. T'as dormi à

l a pissé sur ma n

le bébé tout excité qui finit par lui vo

Jalal a vom

is aller me la

sentir du vomi. Vas

ures pl

porter un mini parasol qu'il stocke sur la poussette pour mettre le bébé à l'ombre. En cours de route, ils son

. On prenai

t de bois dorés, je crois

oi ils vont bien

s hhhhh. Tu sais, tu es réputée pour toujours

e tu essaies d'avancer

cœur que ... La rose c'est pour l'amour et le piquet pour la protection.

ndant un moment jusqu'à ce qu

ent pétillant

rouves ?

is et c'e

gentil et tu m'apprends toujours un tas de choses. Sur la culture, croyance, nourriture

toujours là pour toi

Me

s et aux piquets. Je me charge de ces derniers, toi et le

ans les champs fleuris un peu loin du village. Ils s'amusent, rigolent, jouent à cache-ca

étaient déjà revenus du Centre mais ne retrouvent pas leurs enfants. C'est bizarre.

oir ! Tu es e

, ça me fait pl

l ? Pourquoi cette

uiète, Samirah et

nt ? Di

ntre, histoire d'assister à une cérémonie des parrains. J'av

Il n'y a pas de quoi

où ils se

je suis tombée sur son ami qui était avec Samirah et le bébé. Je les ai envoyés c

Imran, ça me rassur

de famille des amoureux sont aux premières loges. Les plus petits ont quant à eux un coin spécial pour s

çons torses nus des coins s'occupent d'agiter les drapeaux algériens et de mettre de la musique tradit

in, au niveau des collines, une troupe d'hommes en noir avec des armes observe en direction de la po

os fronts. On doit pas avoir de pitié. Vieux, jeunes, on n'épargne personne. D'accord ? Maintenant, on

RIS !

laisser notre

nte, il heurte et effondre la tour au-dessus des mariés. Les deux ne survivront pas. Tout le monde est terrorisé. Les hommes en noir commencent

mes. Elle court dans les environs à la recherche de son mari et principalement ses enfants qu'elle n'a toujours pas revus depuis. Elle crie

rs dans les champs et décident finalement d

t vraiment bien am

nt enlever ce parapluie sur la pous

Attends, j'ai quelque chos

uoi

ferme les yeux. C

ord mai

e ta main. Et lè

grande et jolie rose et sur une des pétales, il y a gravé son nom. Elle découvre également qu'el

ique, Imran. M

me fait pareil p

au-dessus de Thizi Wezzu. Ils n'en croient pas leurs yeux. Il se passe probablement quelque chose de grave, très grave. Ça se compli

gereux d'y aller. Faut que

N NOOOOO

en prie. Du calme ! Il

larmes, à côté du bébé qui pleure é

'ar

m'abando

revenir. Occupe-toi

fait entendre, ce qui inquiète encore plus Samirah, complètement dévastée à l'idée d'avoi

H-FO

Williamsburg, dans le quartier de

ole. Mais en ce moment, il lutte pour sa vie. Mais ses bourreaux ne veulent pas le laisser tranquille. Il traverse, inquiet, le pont Hudson de Brooklyn sans même savoir où il compte s'arrêter enfin

rrête devant une cathédrale et y remarque de la lumière à l

! NE ME FAITES PAS ÇA, ALLAH ! S'IL VO

UOI TOUT

ar s'ouvrir et c'est un prêtre plutôt âgé qui se met e

donne un verre d'eau. Ce dernier est ensuite assis, entrain de le reg

regarde cet enfant triste, apeuré, protège-le Seigneur ! T

pue par Jalal qui tous

u'est-ce qui

e. Ces gens veulent me tuer, i

dire cela,

c'est l

t plus qu'un marathon, o

Avenue, à

de 20km d'ici. Tu vis av

que je suis ici, si loin de la maison. Je

eurer, mon garçon. Tout ira bien. Je vais passer un

'ac

e pleur

péfait de voir le garçon, ayant pris une natte, entrain de s'agenouiller, les yeux fermés, chuchotant d'une langue inc

Y SA

'entendre. Le prêtre s'approchait de lui avec une trique et lui a demandé d'enlever son ka

QUOI ? QUI T'A ENVOYÉ ICI ? HEIN ? ENLÈVE CE BOUBOU TOUT DE

e qu'il a, mon

e misérables. Comme vous aimez les morts, je vais

eur, ils von

sil de chasse. Il tire dans la direction du petit garçon, ce qui a ma

fié lorsqu'il entend soudainement : On sait que tu es là, le jaune ! Ouvre cette porte tout de s

ête à tirer, la porte s'ouvre et en même temps le premier tir est lancé, Jalal esquive la balle qui se planque dans la tête de l'un d'entre les trois

la première, manquant à nouveau de se faire achever par un semi-remorque qui ne prêtait pas attention à lui. Il devait se

tout. Elle demande à chaque passant, espérant que l'un d'eux lui donne ne serait-ce qu'une simple piste, mais sans succès. Plus tard, alors qu'elle er

adivi

evine

¿Q

oi

acecho e

rse poursuite

tás s

es

marillo es perseguido por tres hombr

jaune est poursuivi par trois hommes

ás bro

écon

lloraba mucho. Lo empujaron salvajemente a un pozo loca

pleurait beaucoup. Il a été sauvagement poussé dans un p

que est

qu'il e

de que sobreviva. Y luego los hombres no fu

urvive. Et puis les hommes n'ont pas été re

para la fami

pour la famil

una gran multitud dond

a une grande foule où

où tout cela se passe. Les deux garçonnets pointent le doigt à une ruelle où même d

foule devant elle. Elle voit un garçon inanimé gisant au milieu de la population choquée, il est to

es sur le bras gauche et une partie du cou pour que S

iers vérifient le pouls du garçon et le soulèvent pour l'emmener dans le véhicule. Samirah

ie frappent l'agglomération. La jeune femme en détresse re

ue d'une ville dans une région qu'il ne connait pas. Il y voit au loin des enfants qui jouent dans un bea

ière lui, il voit plusieurs hommes en noir sortant des couteaux et disant : on veut pas de gens comme toi dans notre société...

l en point avec la jambe droite en plâtre maintenue vers le haut.

ntal lorsqu'il entend des infir

acle auquel on a fa

garçon qui a survécu dans ce genre de situation

squ'à présent. Et honnêtement, ce br

ux-tu e

ester longtemps occ

ux savoir

s très bien où je veux en venir. Et le patron ne va pas

alal, piqué de tubes sur tous les côtés, i

ge chaque infirmier qu'elle croise dans les couloirs ava

la réceptionniste r

i, En quoi puis-je

chercher à voir mon petit frère. On

Il a qu

ans,

sort un grand re

omment s'ap

tous les sens. La dame demande à

l Al-K

dit quelque chose de grave. Tout le monde autour commence à fuir, n'ayant p

us tard, Samirah finit par se mettre dans une colère noire, ce qui n'a pas

uis pas d'humeur, VOUS COMPRENEZ ? C'est bien l'angla

S'IL VOUS PLAÎT, Vous m

le trouver moi-même. Ban

e pour retrouver Jalal, mais elle est su

nts. Elle appelle à nouveau Jalal. Ce dernier finit par réagir en criant en retour le nom de s

i cru que j'al

nouveau maintenant. Plus rien ni personne ne pou

ne veux pas te la

câlin et Jalal

deux infirmiers ont

t qu'est-ce q

es horribl

, les choses

longtemps car ils n'acceptent

de si belles créatures ? Ce n'est pas très gr

n a lieu. Pendant ce temps, des infirmiers viennent en masse et retirent les canaux de Jalal, le libèr

connaîtront pas la p

Un vieil homme passant par là, prend pitié des jeunes gens et aide la jeune femme à prendre le garçon

urle de douleur avec sa jambe toujours tordue

BACK..

n peu plus loin de la rég

est rentré dans la ville. Mais hélas, il n'a toujours pas refait surface depuis, entre cette grosse fumée noire et nauséabonde et plusie

gne discrètement de la planque et se cache encore plus loin près d'une clairière. Elle se pose à un arbre et pleure à cha

ts, y compris sa famille et son meilleur ami. Les deux se retrouvent dorénavant tous seuls. Bien qu'elle pleure, Samirah va essa

i est toujours entrain de pleurer. Elle court sans regarder derrière elle, et sans même savoir où elle va s'arrêter. Ce qui est sû

s temps plus tard, l'un des bourreaux lance un projectile as

onc prendre le temps pour soulever

ont apparemment fragile car en bois relié de cordes. Ne voyant plus les bourreaux derrière elle au lo

d elle entend à nouveau au loin : ON L'A RET

IRE LA PASSERELLE AVEC DES FUSILS ! ON

Sachant qu'ils sont déjà très loin d'elle, elle se baissa alors avec le bébé et rampa le reste de la pas

dans le noir jusqu'à la terre ferme, ce qui le fait encore pleurer de douleur. Elle venait de faire quelque chose de très risqué autan

ors que les hommes continuent de tirer. Quelques temps plus tard, les tirs s'estompe

is étant persuadés qu'elle et le bébé sont morts dans le vide - Elle erre

anant au-dessus de toutes ces branches d'arbres. Elle a extrêmement froid et décide de se placer dans un endroit sûr de la forêt et d'y faire du feu. Elle couvre l

FORWAR

ord Avenue à Williamsburg, dans le quarti

grand inconfort, surtout en raison de sa jambe ignoblement déplacée qui lui fait toujours très mal. S

uettes toutes noires déambuler à tr

garçon handicapé qui entre alors dans une grande p

ROYAIS T'EN ÊTRE SORTI ?

as tué, je n'a

GENS COMME TOI N'ONT PAS

mence à vider leurs chargeurs sur le pauvre garço

emar. Il crie, devenant incontrôlable. Sa grande sœur se lève à son tour et sort de sa chambr

deux mains sur la tête du garçon en larmes et lui chante la berceuse semblab

كين وأنت

kin wa'ant

es-tu quand tu

زين عندما ت

zin eindama ta

triste quand tu

ولك في قدرت

ik fi qudratik e

oi, c'est à toi le p

ودة فقط لت

at faqat litun

t juste là pou

لجعل كل شي

lijael kuli sha

là pour to

كثر ، سينفتح

akthar , sayanfa

lus, le monde

، فإن العالم

, fa'iina alealam

en, le monde s

usqu'à présent. Jalal commence à esquisser d'un léger sourire avant d'incliner à nouveau sa tête pour se rendormir. Pendant ce t

voit la maison déjà rangée et la musique en marche. Il voit derrière elle sa sœur entrain de

futur roi. Tu as bi

Oui merci bea

s. J'ai dormi de façon très particulière hahahaha. Tiens, le pe

es de moi, c

lal, dit-el

illés et des tartines. Elle les pose sur la table du salon face à Jalal et aide ce dernier à

t que le lycée où vous deviez aller ensemble apr

h n

rais t'inscrire dans un autre lycée et pourquoi pas l'école à domicile. À

avoir la tê

c qui ne va pas

faire seul dans un nouveau lycée, et comme si ce n'était pas déjà stressant, je suis en retard dé

s tu as tout pour justifier ton retard. Ça v

moyens financiers. On n'a même pa

e quelques démarches. Ça va prendre du temps, c

est

le promets. Maintenant, mange. La journée va être longue,

e va dans le premier lycée privé qu'elle trouve. El

our mo

, vous êtes venu

as moi, mais m

d. Dîtes m'e

l a eu son BEPC donc

l a déjà été dans

uh

coordonnées ? Je sais pas, photos,

nez, tout est bi

le principal finit par lire un à un. Il éc

est impre

ande-t-elle

st mus

Ou

er quelque chose dans le

Oui, b

ard, il revient mais accompagné des vigiles, à la g

ue se pa

amirah. Ses papiers lui sont également jetés à la figure. Déçue et embarrassée,

on quand il entend

est-

yntyche.

, toi ? Parce que

vrir la porte. Elle est stu

es arrivé ? Tu t'es batt

Vraiment tu m'as

urire en regardant l'é

à ce soir là, dit-el

de Samirah, c'était elle sa protectrice contre ses bourreaux auxquels il devait faire face

ais c'est toi qui est déçue et triste ? Syntyche, t

e choses t'arrive. C'est comme ça depuis longtemps. Et en plus, je t'a

re garde du corps, on t'a choisie po

font un impo

iqu

ement traditionnel

d'Allah (Dieu dans

i : ma

: mama

win : b