La Louve Scellée
e meute de loups. Un de
Un lieu qui ne demande rien, sauf peut-être votre silence et votre cœur meurtri ? Moi, je l'ai cherché.
er, mes rêves. Ne me restait qu'un pendentif usé, une lame ancienne à la beauté sinist
monde semblait prendre un malin plaisir à me le rappeler. Jusqu'à ce que je m'égare dans une forêt maudite, poussée p
ux, ils m'ont sauvée. Depuis, je suis devenue leur voix, leur protectrice. La seule humaine capable d'approcher les six espèces de loups les pl
sseurs ont surgi. Armés. Féroces. Résolus à capturer ou massacrer mes loups.
et je suis prête à tout pou
e plus vite. TOU
uscles comme une décharge électrique. Mon cœur battait si fort qu'il couvrait le b
Pas maintenant. Pas alors
ma lignée s'éteindrait avec moi. Deux hommes. Deux monstr
ucun refuge pour y répondre. Tout ce que je savais, c'est que le petit gémis
to, la lame sacrée et le pendentif de ma mère. Courir était
ri. Mon corps réagit avant moi. Je courus pl
er notre héritage. Mais de quoi parlait-elle ? Pourquoi ces hom
uelque chose me traversa. L'air me manquait. Un liquide chaud imbi
intenant. P
qu'au dernier moment. Je tentai de m'arrêter, mais un nouveau coup me projeta
ahit. Ce n'était pas une simple blessure d'enfant. C'était une douleur qui vous a
. Ma vision se brouillait. Mon corps était dev
eux et me figeai. S'ils me voient, c'est fini. Peut-être q
uffle chaud, tout près. Pas humain. Sauvage. Instinctif. Et
is. Je ne ferai aucun bruit. Je resterai im
e moi comme si la forêt elle-même pleurait pour moi. Le froid mordait ma peau, mais je ne po
falaise, annonça une v
ranches, puis un autre soupir,
essus, abruti !, tonna une voix
pper !, protesta l'a
tenant ! T'as ruiné t
gereux la nuit avec ces foutus loup
ssurer qu'elle est bien morte
on cadavre, et s'ils la trouvent, on pensera qu'elle a été attaquée par un animal sauvage. O
ès b
a dû faire au garçon ? Si elle s'en sort, on est fou
as bougé. Je n'en étais même plus capable. Même respirer était un effort insurmontable. Je restais là, fig
es-vous ? Pourquoi m'avez-vous
partis. Le silence revenait peu à peu, oppressant. Je tentai de me tourner s
ivre. Pour e
ventre. C'est là que je le vis : une flaque sombre sous moi, épaisse, bril
... mon
l voulait fuir seul cette horreur. Je savais que si je ne faisai
AÎNE. Encore. Mon corps devenait plus lourd à chaque mètre. Les brindilles, l'humidité,
s et l'épuisement. Mais mon instinct de
quelqu'un. Tiens bon
Le noir m'enveloppait, l'air refusait d'entrer dans me
sant ma bouche. Du sang jaillit de mes lèvres, s'é
meu
cauchemar. Mais non. L'obscurité, les arbres, le sang, la douleur
e ne pourrai p
erreur. Le sang monta dans ma gorge et je dus tourner la tête pour le recr
urquoi eux ?
e était un meneur, un homme bon, respecté. Mon frère voulait suivre leurs traces, i
he, pleine, dominait l'univers. Majestueuse. Immobile. Même
uttural, sauvage. Un cri de bête. Pe
tais sauvée... ou si la