L'emprunte du désir
- Le souffl
e
ue pas m'éloigne un peu plus de la lumière factice des néons, m'immergeant dans un monde où la loi n'est qu'un murmure, un souffle fragile balayé par
te, un rappel que le temps file, impitoyable. Douze heures pour frapper, pour frapper fort. Je ralentis, observant les alentours, détaillant les silho
e à l'intérieur, et me retrouve dans un tunnel étroit où l'air est saturé d'humidité et de silence. Je progresse en rampant, sentant la rouille grincer sous mes do
ère vacillante révèle une s
il, son visage émacié éclairé
t un luxe que nous n'avons pas, répon
Ses doigts tremblent légèrement
s ont installé de nouveaux systèmes anti-intrusion, plus
mple. Rien ne l'a jamais été. Mais je
les a
avec une cellule clandestine qui agit dans l'ombre, mais ils sont prud
u'ils veulent, dis-je a
ant dans mes yeux une vér
elis. Elle te ronge. Elle pourrait
t un poids constant, une brûlure au fond d
out perdre, dis-je
ans ma main un petit disp
ter en contact, mais sois prudente. La
Une chaîne invisible commence à se tendre entre moi et
ôt, de ce lieu maudit où le Syndicat cache ses secrets. J'entends au loin les sirènes
et déjoue les capteurs infrarouges avec une précision froide. Mon esprit est clair,
dites. Chaque ombre semble se mouvoir, chaque bruit devient une menace. Mon corps est tendu co
ouffle, un mouvement. Je me retourne
? criai-je,
C'est Joran, un ancien de la cellule
moi, murmure-t-il.
t avec méfiance. Chaque visage ici peut
rais-je te fai
contre eux, répond-il avec une gra
oîte, un concentré d'él
endant quelques minutes. Assez
ids de cette alliance fragile. T
le droit à l'
ons vers l'obscurité, prêts à affronter l
omesse de survie ou de mort. Le jeu macabre co
Le cliquetis d'un métal, le souffle court d'un homme qui passe, les murmures lointains des gardes. Je sens mon esprit bo
s ? demande Joran, sa voix basse t
automatiques, des pièges électroniq
pper fort, et disparaître avant qu
de verrous électroniques. Joran sort un petit boîtier, que je reconnais comme un hackeur porta
rte s'ouvre dans un souffle. Nous pénétrons à
tre le sol bétonné. Je sens les regards invisibles scruter
sactivant au passage quelques systèmes d'alarme. Joran me d
t une salle close. C'est là q
arf
t sur le clavier, récupérant les fichiers crucia
ous. Un groupe d'hommes armés s'av
ut sortir ! o
alisation et l'active. Les drones se figent, le
squivant balles et pièges, le souffl
Ce soir, je frappe au cœur du monstre. Ce soi