L'Éveil de la Marquée
cent. Je ne veux pas croire qu'ils soient morts. Ce sont les êtres les plus pui
œur. Peut-être... qu'il leur laissera une chance de se d
ai vu ce soir... Je
nt résonne
importe ma nudité, peu importe ma faiblesse
sens en alerte, prête à a
pas ce soir. Pas sans me battre. Pas sa
juste
ion calme dans le chaos de mon esprit. Je me retourne brusquement,
v
teur presque calculée, ses mains levées comme pour rassurer une proie effrayée. Dans l'une d'el
qu'un soupir déchiré, tandis qu'un millier
cœur veut se jeter à ses pieds. Mon corps entier aspire à sa chaleur
sous ma peau comme une plaie purulente. Même c
la tempête intérieure. « Je ne vais pas te faire de mal, » dit-il douce
cieux, je veux y croire. C'est
ix se fait ferme, presque autoritair
r, épais, sombre comme la nuit, en sort. Il le déplie avec précaution.
ressait à une biche prête à s'enfuir. « Je me sui
uttant contre l'impulsion de m'élancer vers
econnaîtrais pas ton parfum ? Tu es ma compagne, D
mpagne". Les mots me vrillent le ventre. Je tente d
core des amis, » murmur
bsurdité de cette barrière que je tente de poser. « Je cr
avec une intensité telle que j'en frémis. Et soudain, je me rappelle. Je s
rd est franc, brûlant de désir contenu. Il m'observe avec une
je m'en moque. Tout ce qui compte, c'est qu'il est là. Qu'il m'a retrouv
rchie ? Les tradition
a douleur dans mon bras, de l'éclat de sa colère. Si je dev
de préserver un peu de pudeur. Ivar détourne à peine les yeux, rougissant à son tour. Cette
ntenant ? » Ma voix tremble d
. Je n'ai pas l'intentio
e du moindre mensonge. Il n'y en a pas. Il est sincère.
eli
aignais qu'il disparaisse. Je serre la robe d'une main, de l'autre, je l'enlace. Mon visa
ntre lui. Il ne bouge pas, ne tente rien d'inap
tension dans son corps. Et cette étrange connexion entre nous me perm
eux qu'il sache. Tout. Que je l'ai aimé dès la première seconde. Qu
réfléchir, j
voir avec nos baisers volés du passé, chargés de promesses si
soulève, son bras passe derrière moi pour me soutenir. Mon corps s'embrase. Mes
Entièrement. Et dans ce
mon besoin, putai
érieur, irradiant jusque dans mes doigts tremblants. Je ne peux plus attendre. Mes mains trouvent fébrilement sa chemise, tirant des
découvrir chaque creux, chaque courbe de sa taille étroite, de ses épaules puissantes, de ses reins parfa
ar ils me fuient encore, mais par chaque geste, cha
-il, sa voix rauque vib
les laissant tomber au sol dans un froissement de tissu sombre. Sous le clair de lune filtrant à travers les feuillages, son corps apparaît comme sculpté pa
urgence nouvelle. À un autre moment, peut-être aurais-je écouté cette petite voix qui me supplie de
it autant que moi, incapable de se contenir. Mes doigts trouvent la fermeture éclair de son pantalon et, avec une lenteur volont