L'Éveil de la Marquée
rouver les mots justes. Et pourtant, ceux-ci me sont venus avec une clarté désarmante, comme si une puissance ancienne parlait à trav
tidique, s'approche. Son regard perçant me
e demande-t-il d
lé-je sans m
e consume : un feu glacé qui serpente dans mes veine
lence lointain. Je n'entends plus rien, ne vois pl
centr
ment son pouce. Je ferme les yeux, laiss
transformati
ux soient clos, je ressens tout. Le silence écrasant de la foule. Les gardes prêts à intervenir. L'espoir brûlan
'odorat surdéveloppé. On m'a prévenue que mon hurlement pourrait fissurer la terre. Mais jamai
fendre. Et puis, sans avertissement, deux d'entre elles tombent. Je les entends heurter le sol. Aucune chance de r
e je me recroqueville, enfonçant mes ongles - ou plutôt mes griffes - d
seraient les premiers à apparaître. Mais j
e pas le temps
s, arraché à l'humanité. Je devien
ur mes pattes. Plus grande. Plus imposante que prévu. Et ma fou
. souffle
lle est ? demand
fourrure est-e
ées. Et c'est là que je comprends. Il n'y a ni c
s, encore étrangère à cette forme. Mon père tient ma mère comme si
autre. Elles s'épaississent, se multiplient. Une malédiction ? Un sceau ancien ?
feu. Il ne dit rien d'abord. Puis, s
re, cra
ot ancien et p
ccroupie derrière un buisson, mes griffes raclent nerveusement la terre. Je ne peux plus fuir ce qui arr
Ce vieux
es pensées, les émotions brutes, les instincts. Dès que je me transforme, c'est comme si mon âme s'ouvrait, se connecta
a transformation m'envahit déjà : l'envi
eure mon pelage, le faisant frissonner. Elle emporte avec elle un silence étrange, pres
tranchant me percent, froids, cruels. Autour de lui, les Anciens se rassemblent, semblables à des spectres décrépis dont la pe
Ses yeux se plantent dans les miens. Pourquoi ton pelage porte-
jeté-je vers lui, le cœ
it déclencher un massacre. Au-delà de la grande porte du Hall, je sens l'agitation de la foule. Des esprit
ourde émane d'elle. C'est la première fois que je la sens aussi vulnérable. Pourtant, en surface, elle dem
plus que n'importe quelle parole. Il lui transmet sa force. Et s'il le fait, c'est qu'elle en manque. Ce n'est pas normal. M
s. Sa haine me brûle la peau. Malgré moi, je fris
ix est calme, mais je décèle une nua
'agite, vociférant des insult
rien... Ils sont si
ée n'apaise pas
telle fourrure n'existe que dans les contes sombres. Cette enfan
ôlables. Mais ceci... ceci dépasse tout. Je sens mes crocs grincer de rage. Mes griffes s'enfonce
ère, sa voix brisée par l'ang
us fait ?! h
nt m'échapp
l'ignore. Geralt me méprise. Je suis invisible à ses yeux, un chiot insignifi
ncher. Même lorsque les anciens se tendent, prêts à attaqu
mure-t-elle. J'ai dû faire ce qu'il fall
n fouet. Elle traverse le Hall, imposant le si
ême moi, j'ose à peine respirer. Ma vie,
mes parents, la suspicion glaciale de
nnifiée. Quand ses yeux d'acier rencontrent les miens, je
mene
No
de moi, suivi de Mère. Ils m'encerclent, se
se-t-il ? Mon esprit leu
e nous, Delin
te protéger,
ne les c
peux