Hors piste
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le beau temps
epuis combien de temps ê
le à manger de l'hôtel où les célibataires d'un
part, et se rencontraient autour du sacro-saint repas qui alla
gestes des mouvements syncopés, dignes des robots des anciennes générations. Ils sortirent les uns après les autres dans l'air frais du matin, continuèr
soleil et ceint d'un bandeau cache-oreilles protecteur, il avait l'allure des baroudeurs d
s du soleil en donnant aux cimes un aspect cotonneux, mais l'horizon bleu azur laissait espérer une magnifique journée. Il avait beaucoup neigé ces derniers jours et les pistes fraîchement damées étaient prêtes à accueillir ses visiteurs en avance sur la sa
et enveloppés de bonnets, écharpes et gants qui les cachaient presque complètement.Une température de -10 degrés les attendait au sommet, mais ils n'avaient pas oublié
uis déjeuneraient d'un sandwich à flanc de montagne pour terminer par un hors-piste balisé l'après-midi à
sur le temps qu'il faisaitou sur lesdescentes à venir. Certains discutaientde leurs souvenirs de montagne comme s'ils se parlaient à eux-mêmespour se rassurer, d'autres les écoutaient en hochant la tête. Les discussions n'étaie
ur émerveiller les femmes et caracolaient comme de jeunes poulains, tantôt godillant, tantôt faisant des figures acrobatiques sur les bosses. Les intéressées souriaient, les imitaient parfois. La scène ressemblait plus à une fanfaronnade dans un poulailler qu'à une séance d'échauffement
s nuages très blancs, mais lorsque le vent les chassait, il rayonnaitde mille feux et laissait la montagne vibrer et s'allumer par le chatoiement des cristaux translucides agglutinés entre eux. Il faisait tour à tour un froid Sibérien ou une fraîcheurdouce. Le paysage était gran
des jolies femmes, les plus timides les regardaient à la dérobée, hésitant à se lancer dans les conversations. Ce n'était que le premier jour, mais certaines étaient déjà plus courtisées. Une blo
nt les nuages. Les skieurs se réunirent sous les injonctions du moniteur. Il fallait prendre le télésiège du Fornet qui menait à la piste de ski libre en poudreuse. Le v
sise ne facilitait pas les choses. À mi-parcours,le vent tourna d'un coupet fit mentir les prévisions météo.Il devint cinglant et balança des nappes glacées sur les silhouettes assises et totaleme
é, on apercevait l'extrémité de couleur rouge indiquant la difficulté de la piste balisée. Le vent s'était durci, le froid polaire anesthésiait les corps, il neigeait plus fort et des masses blanchess'acc