La Compagne destinée du Loup
me discrète qui avait hérité de la boulangerie familiale. Ses parents y avaient consacré leurs journées du lever au cou
e gérait déjà l'établissement d'une main experte : elle retenait chaque recette par cœur, maîtrisait la
uise de cadeau de fin d'études, plutôt qu'une voiture ou un voyage en Europe comme elle l'avait rêvé. Ils ont fini par accéder à son souhait d'aller à l'école culinaire,
sse, dès le premier jour. Grande, souple, avec sa chevelure blonde et sa peau dorée, Luca avait un humour ravageur qui faisait constamment éclater Tina de rire. Elle était devenu
raverser la France et l'Italie avec Luca, ils l'avaient catégoriquement refusé. Leur excuse ? Ce serait trop coûteux, et elle devait, selon eux, se consacrer au travail pour qu'eux puissent profiter de leur ois
ide. D'après eux, elle disposait de tout ce qu'il fallait pour « enfin commencer sa vie productive ». Quelle blague. « Tu gagnes bien ta vie, tu as un toit sur la tête et une société. Il n'a mê
norait. Au fond, Tina voulait leur faire plaisir. Elle avait sincèrement envie de leur prouver qu'elle pouvait répondre à leurs attentes. Mais il y avait un obstacle de taille : on ne fait pas de p
r que la maison et l'entreprise ne seraient pas vraiment à elle
endait à ce qu'elle se marie d'ici vingt-c
it pas tant que ça. Ce n'était pas une lubie imposée par sa mère - ou du moins pas uniquement. L'horloge tournait et, dans son esprit, la date idéale approchait. Elle comptait épouser Luca sans hésiter
nts fonctionnels et confortables - deux chambres, deux salles de bain, un salon spacieux, une cuisine équipée et un balcon. En plus de lui rapporter suffisamment pour couvrir l
e rien. Il disait que c'était sa manière de remercier Tina de canaliser l'énergie turbulente de son fils. Le premier locataire devait d'ailleurs emménager dans l'après-mid
. Tina n'était pas aussi complice avec lui qu'avec Luca, mais leurs échanges étaient toujours cordiaux.Il est
de penser à tout ce qui se passait dehors. Elle hocha la tête, les pensées ailleurs, puis se retourna pour enrober ses morceaux de fudge dans une épaisse couche de chocolat fondant e
Tina vibrait pour le chocolat, véritable passion dévorante. Après le départ de ses parents, elle avait transformé l'endroit en ajoutant un co
ramboise moka à l'amande ou un chocolat blanc onctueux. Tina, quant à elle, ne résistait jamais à une petite dose de moka avant de partir – sous prétexte de vérifier la qualit
e – s'occupait de la fermeture. Elle ne travaillait que six heures par jour, strictement pendant les heures où la glace coulait à flot. T
eins minuscules, ces « deux joyaux sautillants », ou bien parce qu'elle engloutissait des monta
ère toi, chér
ceaux de fudge. Elle saisit le plateau, les transporta jusqu'à la
Cassie en ricanant. Elle remonta ses lunettes sur so
e qui plaît. » glous