Tomber pour l'ennemi
juste derrière moi. Je suis figée, comme une poupée entre ses mains invisibles. Il y a un frisson d'
Je veux me dégager, le repousser, mais il est trop proche. Je le sens, tout près de mon oreille, son souffle
te pas. Il est lui, à la fois maître et spectateur de ce qui se joue i
Ce regard. Ce regard de prédateur. Ce regard froid et perçant. Mais à l'intérieur, je vo
toujours figée. C'est comme s'il avait volé toute ma volonté. Je voudra
inspiration et, fin
ernière syllabe, mais j'ose à peine regarder. Cette
ue ma joue. Je me tend, sentant chaque pore de ma peau s'éveiller, chaque fibr
vres. Je peux sentir la tension dans l'air, comm
s de mon clavier, comme s'il m'examinait sous un autre angle. D'un côté, c'est énervant. C'est mon espace à moi, mon territ
pparence. Et je sais ce que ça signifie. Je vois le petit sourire qui
les autres perçoivent, même quand ils ne le disent pas. Mes cheveux, noirs comme l'encre, tombent en vagues sauvages autour de mon visage. Mes yeux, perçants et profondément somb
a façon de parler, de regarder les gens, qui attirait les regards. Peut-être est-ce ce côté mystérieux, ou peut-êtr
as du tout. Il s'approche encore, juste assez pour que ses lèvres frôlent presque mon oreill
que je réponde, qu'il me voit céder. Qu'il me voit douter. Et malgré moi, il réussit à m'atteind
pulsion. Mais il ne recule pas. Il attend. Il me regarde de haut en
autres." Ma voix est plus forte, plus assurée, mais je sens l'étr
il a gagné. "Tu te trompes, Lyana. C'
et je réalise avec une clarté glaciale qu'il a raison.