Je suis enceinte de L'alpha
ns sa tête, les échos de tout ce qui venait de se passer, résonnaient comme un tambour sourd. Il y avait ce lien, cet enfant... Ces homm
Mais il n'y avait aucun échappatoire. Ce qu'ils avaient dit... c'était trop lourd pour qu'elle puisse simplement l'oublier. Ils étaient
anique. C'était un mélange de confusion et de certitude. Ils avaient raison sur un point : elle ne pouvait pas fuir. Chaque mouvement
it pas à rester là, à être prise au piège dans cette chambre, dans cette maison qui ne lui appartenait pas. Elle deva
ent du silence oppressant. Le vent frais la saisit dès qu'elle ouvrit la porte, mais elle n'eut pas le temps de s'en réjouir. El
t les pavés d'une lueur fantomatique. Elle avança sans but précis, se perdant dans les ruelles, espérant que cette
es pas résonnaient sur les pavés, solitaires et lourds, et à chaque coin de rue, elle s'attendait
mortes qui jonchaient le sol. Elle s'assit sur un banc, le dos droit, le regard tourné vers l'horizon.
C'était la solitude, la douleur de comprendre que ce qu'elle avait fait, ce qu'elle était en train de vivre, n'avait rien de vol
qu'elle ne pourrait pas ignorer. Peu importe combien elle se battait contre ça. Peu importe combi
ans le silence. Elle sursauta, se levant brusquement. C'était un cri de détresse. Elle n'était pas
et insupportable. Il était là. Il la regardait. Il l'avait suivie. Il était toujours dans l'o
rine. Cette fois, il n'était plus loin. Il était là, j
apper, Élise ?" Sa voix glissait com
tement, chaque mouvement calculé, mesuré. "Tu e
es jambes étaient comme du coton, prêtes à céder sous son poids. Elle savait qu'il disa
e une question qui lu
demanda-t-elle
évidente, mais quelque chose dans sa voix trahissait une étrange douceu
le, lourds de sens, comme une vérité qu'elle n'était pas prête à affronter. "Celle que j'ai choisie." Ma
é qu'elle avait crue si acquise n'était qu'un mirage. L'air autour d'elle était lourd, presque suffocant, et pourtant elle ne pouvait pas détour
-elle à articuler, sa voix trem
tre en elle une peur irrationnelle. "Parce que tu n'as pas le choix, Élise. To
issant peu à peu. "Je n'ai rien demandé ! Je n'ai jamais voulu... ça." Sa main se porta instinctivement à son ventre, comme po
ssa sous la peau, une sensation étrange qui la fit frissonner. "Tu
es mots semblait se dissiper dans l'air. Elle savait qu'elle mentait à elle-même. Elle éta
urait pas voulu dévoiler. "Tu penses que tout ça est de ma faute, Élise. Mais ce n'est pas ainsi que cela fonctionne. Nous sommes tous liés, d'une manière ou d'une
ion se mêlant dans un tourbillon qu'elle ne pouvait plus contrôler. "Je... Je veux
jamais été." Il s'approcha encore un peu, mais cette fois, sa voix n'était plus aussi menaçante. Il semblait presque... sincère. "Tu as vécu dans ton petit monde, protégé de la vérité, et tu as
Une Alpha, comme vous ?" Elle ne savait même pas de quoi elle parlait. Ces mots
u apprendras." Il fit une pause, et son expression devint plus sérieuse. "Le sang, Élise...
insensé. Elle avait l'impression de suffoquer sous la réalité de ses paroles. "Je ne veux pas ça," so
il te faudra du temps pour comprendre ce qui t'arrive. Et peut-être qu'un jour, tu verras les c
ans le parc désert, apporta avec lui un frisson glacé qui la secoua de la tête aux pie
retint. "Alors quoi ?" demanda-t-elle d'une voix tremblan
llait prononcer. "Je ne t'attends pas, Élise. Ce n'est pas toi qui devrais m'attendr