Une Fausse Mariée
torche murale qui mourait lentement. Le plafond en bois sculpté, avec ses motifs d'ancêtres et de créatures mythologiques
ncapable de trouver la paix. Sa peau, encore marquée par la chaleur de l'union, semblait vi
e détendue contrastait avec l'agitation qui secouait Ismène. Elle se leva doucement, ses pieds nus frôlant le sol froid du marbre. Le drap était repoussé sous elle, et l'
ne savait pas. Il ne savait rien, et elle ne pouvait rien changer à cela. Il fal
ais. La pierre sous ses pieds était fraîche et l'air, chargé de mystère, semblait la guider vers l'extérieur. Elle ne s'arrêta pas,
d'angoisse et de tension. Elle se redressa vivement en apercevant Ismène. Ses yeux étaient empl
nt le corps d'Ismène, cherchant la moindre trace
t sur son visage. Elle ne savait même pas comment décrire ce qu'ell
e perdit dans l'air
moment depuis des heures, elle s'approcha vivement. Sa main se
re là... Pas de doute
sur la porte de la chambre royale. Elle ferma brièvement les yeu
. La tâche est marquée
ns un geste rapide et précis, elle s
e je retourne dans le
ouloirs. Naïla s'avança sans hésitation, son visage figé dans une expression déterminée. Les servantes, assoup
ps glissant sous les draps sans faire un bruit. Elle s'installa rapidement à côté de Kael, repliant ses bras autour d
amer ce qui allait être la dernière étape de
is les mensonges, eux, se tis
*
nouvelle se répandit parmi les servantes et les membres du palais : la princ
les torches, projetant des ombres dansantes sur les murs décorés de tissus précieux. Des musici
ulignait sa silhouette svelte. Ses bras et son cou scintillaient sous le poids des bijoux que les tantes royales avaient soigneusement disposés sur elle. Ses
rtout sa vertu. C'était une fête pour célébrer sa pureté, une tradition honorant la
le, perle du royaume ! clamait le plu
nt humblement la tête, jouant parfaitement son rôle de jeune épouse pudique et exe
simple pagne en coton et gardait les yeux baissés, se contentant d'observer discrètement la
ait pas été ce que tous croyaient. Et
estueux imposa immédiatement le silence. Drapée dans un tissu aux reflets d'or, ell
, soigneusement plié. Elle s'agenouilla devant la rein
e que ta belle-fille est d
amations émerveillées s'élevèrent lorsque les traces rougeâtres furent dévoilées. La preuve suppo
vec grâce, baissa les ye
mille, déclara la reine mè
a tête de sa belle-fille
entre soit fécond et que tu apportes à c
e joie, des chants éclatèrent à nouveau,
vait que tout cela n'était qu'une façade. Naïla, cette femme adul
elle, devai
servante insignifiante, tout en sentant au fond d'ell