Retrouvailles Sous la Lune : Compagnons de Seconde Chance
ique du sang s'y mêlait, transportée par le vent qui s'engouffrait entre les arbres noueux, sifflant à travers la forêt silencieuse.
dans l'obscurité. Elle avait hésité. Un loup blessé, seul. Elle n'avait plus l'habitude d'agir ainsi, de répondre à l'instinct plutôt qu'à la raison. Mai
rêt n'avait plus rien d'inquiétant pour elle. Elle y avait grandi, avait appris à en écouter les murmures, à en reconnaître les dang
êta net en
és par une respiration difficile, haletante. L'odeur de sang était forte, entêtante. Elle s'agenouilla, posant ses doigts sur le
Des morceaux de chair pendaient en lambeaux sur ses flancs, et une plaie béante marqu
ui nouait l'estomac. Le soigner. Voilà ce qu'elle savait faire. Pas penser
p ne réagissait pas, hormis quelques frémissements à chaque pression trop appuyée. Il devait être au bord de l
vait pas le
autre. Cela faisait trop longtemps qu'elle ne s'était pas encombrée de qui que ce soit. Mais le
êtait profondément. Puis, avec précaution, elle glissa ses bras sous le corps massif
a le loup
*
deur du sang persistait malgré l'alcool et les onguents. Elle s'était lavé l
ts revenant à une forme humaine dans un processus naturel de guérison. Mais elle n'avait
er, le cœur plus lourd q
et emmêlées, collaient à son front perlé de sueur. Sa mâchoire, jadis forte et fière, était marqué
elque chose se
e sous la lune, les murmures échangés dans le secret des bois, la chaleur de se
omme si cela pouvait lui donner une prise sur la réalité. Il n
il ét
était
tait pas son problème. Ce ne serait plus jamais son problème. Elle avait
tit, laissant derrière
*
uxième souffrance. Il marchait sans but préc
sentait le sang sécher contre sa peau, un rappel constant de son éch
it tou
tait de pouvoir un jour en retirer la lame. Il avait cru en elle. I
rejet le han
blaient sous lui, son souffle était court. Son c
Maintenant, il n
vre gagnait du terrain. Il sav
lque chose. Une pré
it seulement une silhouette, une lueur au milieu du
od
e, fam
esprit, une image fugace, un
plus
*
es yeux, il crut
noyant tout le reste. Une fragrance douce, celle de plantes
urante lui vrilla le torse. Un grognement lu
éta
rte, le regard somb
manqua un
t impo
ait jamais
que dans ses souvenirs. Plus dure aussi. Une ombre planait sur
ouche, mais au
s bras et parl
pas. Je t'ai so
anchante, sans l
uttant contre le flot de se
rdait comme
l co
t plus sa
ais eu sa plac
'installa, p
e simple geste lui fit plus mal que tou
u connaître
ce regard vide posé sur lui, qu'il compr
ure échappé dans l'air tiède de l'après-midi, porté par le vent jusqu'à ses oreilles. Rien de bien important en soi.
t de
son. Juste un battement de cœur un peu plus fort, v
i ces mots n'avaient pas cherché à creuser une brèche en elle. Elle n'avait pas cillé, pas
re qu'elle avait enterr
*
omprena
sensation diffuse, insidieuse, qui s'accrochait à lui sans qu'il puisse l
l
qu'elle ne parle, avant même qu'elle ne le regarde – si toutefois elle le regardait encore. Il la suiva
comprenait
ux. Pas de lien, pas de raison pou
rait dans la pièce, il sentait so