Alpha, malgré lui
ur de leur maison isolée, ne pouvaient s'empêcher de la ressentir. Chaque jour qui passait, chaque mois sans progrès, ils se disaient que la fin était proche, que l'espoir n'était
mais tout semblait morne. Son cœur, lourd et fatigué, n'avait plus l'énergie de croire en la possibilité de la vie. Elle avait vu tant de femmes autour d'elle donner
désespoir. Il s'assit près d'elle, ses mains tremblantes se posant doucement sur ses genoux. Ils s'étaient soutenus tout au long de ces années, mais le poids de la
qui semblait s'étendre chaque jour davantage. Il n'y avait plus de lumière dans leur vie, seulement des ombres qui grandissaient. Il était difficile de se relever lorsque la terre semblai
on corps secoué par des spasmes. "Jonas..." gémit-elle, sa voix étranglée par la souffrance. Elle serra ses mains sur son ventre, un malaise ind
rchant désespérément une réponse. Il la connaissait mieux que quiconque, et il sentait que cette douleur n'était pas ordinaire. Ce n'était pas simplement u
hirure dans le tissu du monde, une alerte silencieuse, un appel venant du cœur même de la terre. Le ventre de Sylvie se tendit une dernière fois, avant que tout ne se calme. P
que. Elle n'avait jamais cru au destin. Mais ce soir-là, sous les yeux de Jonas, elle sentit la présence d'un miracle. Leur fils venait de naître, dans des circonstances inexplicables
de larmes, de joie, de douleur et de soulagement. Elle le serra con
bénédiction et une malédiction mêlées, un présage qu'ils ne pouvaient comprendre. Il sentait que ce petit être,
regardèrent longuement, leurs regards parlant plus que des mots. Puis, Sylvie, un sourire triste mais empli d'espoir aux lèvres, pronon
une malédiction ancienne, un poids qu'aucun d'eux n'avait encore mesuré. La malédiction les avait marqués depuis des générations, scellant leur destin, u
ait celui qui devrait briser cette malédiction. Mais pour cela, il devrait se sacrifier, ou perdre tout ce qui lui était cher. L'amou
sur leur enfant. Il y avait quelque chose d'étrange dans cette naissance. Une sensation persistante, un pressentiment que cette nuit allait marquer le
i, n'était plus le même. La malédiction avait été réveillée, e