Le milliardaire possessif
uis qu'elle avait surpris cette conversation dans le salon, son esprit ne cessait d'échafauder des hypothèses. Rafael n'était pas un simple homme d'affaires, elle en avait la certitude. S
l du manoir était d'une discrétion absolue, obéissant à des règles strictes qu'elle ne pouvait contourner. Les visages qu'elle voyait étaient toujours les mêmes, à quelques exce
les, les couloirs illuminés où l'opulence s'affichait sans retenue. Mais il y avait des endroits qu'elle n'avait jamais eu l'occas
trouver. Son souffle était court, son cœur battant plus vite à chaque pas. Elle ne savait pas exactemen
froide, plus austère. Les couloirs étaient moins décorés, les murs presque nus. Elle avança lentement, pos
up d'œil à l'intérieur quand u
and tu tenterais que
sé au mur, les bras croisés sur son torse. Il était vêtu d'une chemise sombre,
emanda-t-elle, tentant
ces sourires qui ne révélaie
eiller. Je sais exactement comm
s, frustrée par son
llais chercher à comprend
distance entre eux jusqu'à ce qu'elle
erais. Mais tu ne trouve
rma doucement la porte qu
? Si tu veux vraiment que je res
sa dans ses
n'es pas encore p
ourir l'échine. Ce n'était pas
perceptible mais suffisant pour lui faire comprend
e, Léa. Tu as déjà vu ass
age. Mais quelque chose dans son regard lui fit com
urna les talons et r
lle le
s secrets dan
irait par l
l semblait savamment orchestré pour l'empêcher de fuir. Elle n'avait plus la notion du temps, seuleme
du silence oppressant qui enveloppait ses pas. Les domestiques l'évitaient, répondant à ses questions avec des sourires polis mais vides de sens. Quant à Rafael, il
qu'il signait d'un geste assuré. Il était ancré dans la façon dont il influençait son ento
guettant une faille dans cette prison dorée. Mais rien n'était laissé au hasard. Même lorsqu'elle se promenait dans l
s du manoir. Elle connaissait désormais les horaires du personnel, les rondes des gardes postés aux entrées. El
battant à un rythme effréné, chaque bruit amplifiant sa tension. Son objectif était simple : atteindre l
pas le temps d'a
ombre, bloquant son passage
tu comprendrais
fa
ait indéniable. Il se tenait là, impassible, com
elle, une frustration brûlante
anda-t-elle, la voix t
mettre une erreur, co
rra les
nière, c'est ça ton
aversa ses
e prison, Léa. C'
ta d'un r
quoi, exa
, réduisant la distance entre
rs dont tu n'as mê
t de céder à l'intimidation sile
moi parti
Puis, lentement, il esquiss
'es pa
lus de refermer une porte sur elle. Une porte invisible, m
tration l'envahir, mais auss
ue chose que Raf
soit, elle deva
ciel, encore voilé de nuages bas, peignait le domaine des Silva d'une teinte sombre et oppressante. Léa se réveilla avec cette m
r passé ici ne faisait que renforcer son impression d'être une étrangère dans un monde qui ne lui appartenait pas. P
aissant derrière lui cette absence oppressante qui pesait plus lourd que sa présence. Léa savait qu'il reviendrait, toujours
mbre et descendit l'immense escalier de marbre qui menait au rez-de-chaussée. Le manoir é
e robe beige parfaitement ajustée, ses longs cheveux bruns encadraient un visage aux traits raffinés.
femme tourna lenteme
devez ê
urance qui lui donna immédiatement l'impres
ous êt
sourire avant de poser sa t
a. Une vieille
mais entendu parler de cette femme, mais il y avait que
e en s'efforçant de gard
ard perçant détaillant Léa comm
qu'il utilisera
tension sourd
oi êtes-
la manche de sa robe avec un
me qui était la femme que Ra
de défi dans les yeux de Bianca, une ombre de
anda-t-elle en c
ce sourire n'avait
férente de ce q
son regard
vous a déjà dit que je n'a
s Rafael obtient to
inte glacée lui t
lez bien le
réduisant la distance en
e vous ne
e lourd s
aire à une amie de Rafael. Cette femme était bien p
r lequel, avant qu'i
ont elle ne pouvait se débarrasser. Il y avait eu dans cette rencontre quelque chose de trop maîtrisé, trop calculé
nce de Bianca dans la vie de Rafael. Une ancienne amante ? Une associée ? Une menace déguisée en allié
edressa sur le fauteuil où elle s'était laissée tomber, l'ombre des doutes pesant toujours sur
as feutrés sur les tapis épais. L'atmosphère avait quelque chose d'oppres
bureau de Rafael. C'était la deuxième fois qu'elle s'y ave
porte et pénétr
de tout élément personnel. Mais cette fois-ci, quelque chose attira immédiatement son regard.
ra du bout des doigts le papier épais. Un nom était
Léa rata un
mme, exposée ainsi sur son bureau ? Était-ce une coïncid
line pulser dans ses veines. Avant qu'elle ne puisse prend
ches quel
nna dans la pièce comme une
trable. Il était appuyé contre l'encadrement de la porte, l
enveloppe ent
ieds sur un terrain plus dange