Le milliardaire possessif
lle, semblait isolée du monde. Le sable fin glissait sous ses pieds, et l'odeur salée de l'océan emplissait ses poumons à chaque inspiration. Pourtant, malgré cette impression de liberté, elle savait que c
si ce n'était qu'une illusion. Le manoir la privait d'air. Ses couloirs immenses et silencieux, son luxe étouffant, tout semblait conçu pour
ur du sable, goûtant à cette sensation simple comme un acte de rébellion. Depuis son arrivée, elle n'avait cessé d'analyser son environnemen
venait plus dense, chargé d'humidité. Un léger bruit derrière elle attira son attention. Léa s'arrêta, tendit l'oreille.
lle savait que Rafael la faisait surveiller, qu'il la testait, mesurant chaque réaction, chaque mouvement. E
ne table en bois sombre, quelques fauteuils en osier, et cette vue infinie sur l'hori
jours seulement, et pourtant elle avait l'impression d'avoir perdu pied avec la réalité. Son
t, et pourtant elle sentait son emprise s'étendre sur elle comme une ombre
la table pour un dîner auquel elle n'avait pas envie d'assister. Elle monta à l'étage, se glissa dans sa
lune. Elle retira sa robe légère, la laissa glisser au sol et enfila une chemise de soie qu'elle avait tro
haque détail, chaque échange avec Rafael, chaque regard échangé. Il était insaisissable. Froid, mét
aisser atteindre. Elle n
happait, elle se demandait combien d
r. Elle mit quelques secondes à se souvenir d'où elle était, du silence oppressant du manoir, du poids invisible qui pesait sur
son, mais elle n'y prêta pas attention. Elle traversa la chambre à pas feutrés et ouvrit la baie vitrée. L'
aperçut les lumières de Rio scintiller comme un rappel cruel du monde dont elle était coupée. Elle aurait voulu être là-bas, au milie
it impossible.
ait ce signe de faiblesse. Elle refusait de se laisser dominer par la peur, par cette sensation d'être prise au piège
comme s'il avait déjà gagné une bataille qu'elle refusait de reconnaître. Il n'avait pas tenté de la séduire, pas cherché à la convaincre par des mots do
. Elle tourna brusquement la tête vers la porte, son cœur battant plus fort. L'ob
poignée. Un instant, elle hésita. Son souffle était suspendu, son co
couant la tête. Son imagin
revint pas c
-
t venaient, discrets et efficaces, tandis que le personnel de sécurité occupait stratégiquement chaque reco
ciel était d'un bleu éclatant, et la chaleur déjà pesante annonçait u
nterrompit le fi
s mal
tenait derrière elle. Rafael. Toujours là, toujours à l'o
médiatement, se content
t-elle par dire d
comme toujours. Costume sur mesure, montre luxueuse, chaque détail étudié avec précisi
calmement. Personne ne peut y
ent les doigts au
'ai pa
a pas, mais elle savait qu'il avait perçu l'infime tension
tre eux. Pas oppressant,
ser l'avantage, mais ici, dans cet univers qu'il contrôlait, e
t-être ça, le