La Compagne Maudite du Roi Lycan
llusion, une tentative désespérée de se protéger d'un monde qui semblait se refermer sur elle à chaque instant. L'air était devenu plus lourd, plus oppressant, comme si la forêt elle-même,
on esprit, toujours les m
ser, chaque geste qu'elle faisait, chaque mot qu'elle prononçait. Même son propre corps, ce fardeau qu'elle portait en elle, la trahissait à chaque instant. Le regard des aut
e traînée, une femme qui avait cédé à la tentation, qui avait brisé les règles, qui avait osé se laisser emporter par un moment de faiblesse. La meute ne cessait de le lui rap
es yeux pleins de dédain, mais c'étaient les hommes qui la rendaient malade, ceux qui la dévisageaient avec un mélange de condescendance et de mépris. Ils parlaient entre eux, lançant
e, ceux qui étaient censés montrer l'exemple, ceux qui regardaient les autres avec une fierté démesurée. Ils la bloquèrent sans qu'elle puisse réagir. L'un d'eux, un hom
c ? Tu ne devrais pas avoir honte ? » dit-il,
as. Tout ce qu'elle pouvait faire, c'était se concentrer sur sa respiration, sur l'envie d
es compagnons. « Parce qu'il n'y a pas que moi qui te trouve répugnante. Même les autres te
nfonçant en elle comme des dagues. Elle tourna les talons pou
up, plus jeune cette fois, mais tout aus
t pourtant, ils ne la touchaient même pas. C'était pire que tout. C'était comme si son existen
autre. « Regarde-toi. Tu n'es rien. Pas même un loup digne de
leur crier de la laisser tranquille, de les faire disparaître. Mais au lieu de ça, elle resta là, paralysée, les yeux baissés, le corp
it trop bien. Ils avaient quitté son champ de vision, mais la douleur restait, imprégnée dans chaque fibre de son être. Elle n'avait même plus la force de pleur
nt ils déformaient son image, la façon dont ils lui prenaient jusqu'à sa dignité. Elle n'était plus qu'un objet de moq
Elle pouvait sentir leur présence, invisible, omniprésente. Ils la surveillaient. Ils l'épiaient. Chaque geste, chaque mouvement, ch
dans ses oreilles, le visage baigné de sueur. Elle se redressait dans son lit, mais le silence de la nuit était plus lourd que n'importe
spirer. Elle n'était plus certaine de ce qu'elle avait été avant tout cela, ni de ce qu'elle pourrait être après. Elle se sentait comme un monstre, une étrangère dans sa propre peau. Mai
nu une question de survie. Les jours se succédaient, et c