La Compagne Maudite du Roi Lycan

de sa meute qui la dévorait lentement. C'était cette sensation, sourde, mais constante, de quelque chose qui grandissait à l'intérieur d'elle. Elle aurait voulu

son corps à la pression des événements. Mais chaque jour, cette certitude se renforçait. Elle était enceinte. Et cet inconnu, celui avec qui elle avait partagé une nuit d'abandon, était probablemen

etée sans retour, sans aucune pitié. Il l'avait abandonnée au milieu de la meute, un paria, un fardeau qu'il n'aurait jamais voulu porter. Et plus el

acile, un exutoire pour toutes les frustrations et rancœurs qu'ils ressentaient. La meute, dans sa grande majorité, l'avait toujours méprisée. Mais aujourd'hui, el

e situation, même si ce réconfort ne venait que d'un bref instant. Mais au contraire, c'était comme si son existence même était

vait connus dans ses jours plus heureux. Non, maintenant, ce n'étaient que des jugements silencieux, des murmures sourds, des regards perç

vre discrètement, à se glisser dans son dos, pour lui murmurer des insultes et des moqueries. Il n'y avait pas un jour où il ne faisait pas allusion à son état, co

s'approcha d'elle, sans la moindre gêne. Elle le sentait derrière elle avant même qu'il ne par

future mère de l'imbécile ?

faire fut de le regarder dans les yeux. Un regard vide, sans une seule lueur d'espoir. Elle voulait crier, lui répondre,

fuir cette humiliation quotidienne. Elle s'éloigna, chaque pas plus lourd que le précédent, et se retrouva au bord de l'eau, seule, loin des ye

l'envahissait à chaque instant, un vide qu'elle ne parvenait plus à combler. Elle se sentait comme un oiseau en cage, sans issue

it étrange, cette sensation qui la saisit, comme si l'air lui-même devenait plus lourd, plus chargé de pouvoir. Elle ferma les yeux un insta

s », lui dit la voix. « Ne laisse pa

uir, disparaître de ce monde qui semblait la rejeter à chaque instant. La déesse de la lune s

l'avait rejetée. Et ce secret grandissant en elle ? Il était la dernière chose qui la maintenait encore dans ce monde. Ma

r elle. Elle n'était pas la bienvenue, et elle n'était plus assez forte pour supporter les

cela n'était plus qu'un lointain souvenir. Tout ce qui restait était ce secret grandissant, cet