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Un jour à l'aube

Chapitre 3 No.3

Nombre de mots : 1966    |    Mis à jour : 13/10/2021

lité que par une de ses motivations. Après être passée devant les demeures silencieuses de nombreux locataires du lieu, j'arrive devant la stèle de ma mère. Comme toujours, je commence par remplacer les fleurs fanées par de nouvelles avant d'allumer une bougie. Je la sors de ma poche, je fais craquer une allumette, mais cette fois-ci, j'ai un pincement au cœur en enflammant la mèch

i et j'avais besoin de te parler une dernière fois, ici. C'est difficile p

s moi pour me regarder intensé

coute J

nt et je n'arrive pas à te pardo

joue pour tenter d'apaiser ma peine et ma colèr

sa

... Tu as vécu deux ans ave

n corps tandis que son regard

que tu me regardes

et je détourne la tête pour regarder dan

is pu être prêt de toi et t'a

s pas lutter,

igner. Je ne comprends pas que tu n'aies pas voulu

urner ma tête vers la sienne et me forc

ise n'a rien à voir avec

er son enfant unique ? Qu'avait donc la mor

ut-être pu gagner de belles années pendant le

colie, de contrariété, et c'est un peu

u aurais aimé te demander tous les

l'aime ! Je ne lui ai jamais dit de son

à tes côtés pour que tu ne sois pas seule avec

Mais surtout, tu étais là à mes côtés : Heureuse

s préparée à te

veux courts, presque blancs, avant de poser ma ma

st jamais,

s maman, tu me

l fallait que je parte... C'

et j'essaye de graver dans ma mémoire son visage plein de vie... Le visage de

r, maman,

aussi et je

ogué avec moi-même, mais je suis soulagée d'avoir réussi à exprimer à haute voix ce malaise que je couvais depui

« Top model » pour lui faire un book la hauteur de ses ambitions, avant de prendre connaissance du message. Celui qui m'annonçait que m'a mère était dans un état critique. J'ai jeté mon matériel dans la voiture et j'ai conduit

minale... Je suis désolée mai

cer... Qu

rler ! Hurler pour mettre un terme au cauchemar dans lequel je venais de plonger sans y être préparé. Pourtant, je suis restée immobile, clouée sur place par le choc, jusqu'à ce qu'un homme élancé aux cheveux grisonnants s'approche de moi pour se présenter comme étant le Professeur Loriante. Dans d'autres circonstances, je me serais demandé quel père il aurait été pour moi s'il avait été ce mystérieux géniteur qui m'a donné la vie... Mais mon imagination a été avortée. J'étais obsédée par le mot écrit sous son nom, sur le badge acc

type de

ancer

ent encore plus dan

soigne de nos jours... Pourquoi a

orique et elle a refusé tout acharneme

ourquoi elle n

e sais

ue je peux

ous lui avons juste administré un c

utes mes forces, et lui faire avouer que tout ceci n'était qu'une farce. Une plaisanterie de mauvais goût destinée à me rappeler que malgré toutes ses imper

iller... Elle va se ré

peine cinquante-six ans... C'était trop tôt ! B

Elle est mourante

pas être mourante ! Je l'ai vu

is vu la

pensé que c'était la nostalgie qui donnait à son regard cet air absent. J'ai déposé un baiser sur sa joue et je me suis assise à ses côtés

e tu avais cette phot

x sem

die qui a ravagé notre appartement lorsque j'étais enfant et

'imaginer que j'ai

les premiers temps de ten

t pas, tu as l

le temps avait terni l'éclat des couleurs. J'aurais dû me rendre compte qu'elle n'était plus que le pâle reflet de cette jeune femme souriante, mais je n'ai rien vu. Mon regard est resté scotché sur mon image... Celle de moi, bébé, emmitouflée dans une

ux la g

gardée encore quelques instants, comme hypnotisée par l'émotion indéfinissable qu'elle me projetait, pu

me relève pour faire demi-tour et sans me retourner, je m'engage dans les allées ombragées. Aujourd'hui, aucun fantôme ne semble tapi dans l'ombre et c'est détendue que j'arrive à regagner

le s'éloigner dans le rétroviseur et les premiers

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