L'Étincelle Interdite
aussi la promesse d'un avenir où chaque regard pouvait être le début d'une histoire nouvelle. « Je m'appelle Herman, » dit
'avait jamais connue. Pendant un instant, le brouhaha de la rue s'était estompé, remplacé par un silence comp
écho à leur rencontre. Germaine avait l'impression d'être observée par une force bienveillante qui guidait ses pas, tandis qu'Herman se
rompre le silence, d'une voix tremblante mais curieuse, co
ie. « Je viens d'arriver, » répondit-il en haussant les épaules, « je chercha
jours où, seule, elle se battait contre l'injustice et la fatalité, et elle sentit que cet instant pouvait être le début d'une nouvelle ère. « Oui, je connais ce
ts. « Les rues ont une mémoire, » dit-il doucement, « et parfoi
lait porter en elle la promesse d'une compréhension mutuelle. Germaine évoqua ses souvenirs d'enfance, ces instants de rébellion silencieuse contre u
s, je me demande si l'on peut vraiment échapper à ce que l'on a connu. Si nos
s que chaque rencontre, chaque instant, est une chance de réécrire notre histoire, » répondit-il, d'une voix emprein
dans un sifflement lointain, ils s'arrêtèrent devant un petit café aux allures de havre de paix, un lieu où les âmes errantes pouvaien
re, ils continuèrent leur conversation, comme si le monde extérieur n'existait plus. La lumière tamisée révélait la douceur des traits de Germaine e
ia Herman en la regardant droit dans les yeux. « On dirait
« ou peut-être que c'est simplement le reflet de tout ce que j'ai dû endurer pour survivre. Mais ce feu,
e les tasses de café fumant et les regards complices, ils se découvrirent des points communs insoupçonnés : la soif de liberté, le refus de se soume
intime. Les mots se firent plus doux, plus hésitants, et leurs regards se croisèrent avec une intensité nouvelle. «
tement, ses yeux brillant d'une lumière mêlée de mélancolie et d'espoir. « Peut-être que c'est parce que nous avons t
stacles qui semblaient se dresser sur le chemin de leur liberté. Germaine évoqua ses premières rébellions contre un système oppressant, ses mots chargés de l
demande si tout cela n'est pas un rêve éveillé. Comme si la vie nous offrait, l
enir possible. « Ces instants sont rares, » répondit-elle, « et je pense qu'ils méritent d'être chéris, même s'ils ne durent qu'un moment. Pe
seuls au monde, porteurs d'un secret partagé, celui d'une rencontre qui allait bouleverser leur existence. Les lampes faiblement allumées créaient des
revoir. « Ce n'est qu'un au revoir, » dit Herman en prenant délicatement la main de Germaine, ses mots tr
ussi, » murmura-t-elle. « Aujourd'hui, quelque chose a changé. Nous avons trouv