Un pacte de noces

– L'Annea

e semblait coupée du monde. Des lustres scintillaient sous la lumière tamisée, des arrangements floraux luxueux ornaient cha

e poids invisible de son destin. La robe qu'elle portait, d'un blanc immaculé, n

ndait, impassible. Son costume noir tranchait avec l'éclat de la cé

résonnant dans la grande salle. Tout se dér

de prendre Leyna Caldwell pour ép

Ou

tation. Auc

se tourna

ez-vous de prendre Elias

aversa, violente et soudaine. Mais il n'y avait pas d'issue. De

..

u à son doigt. Son contact était froid, impersonnel

, mais Leyna n'entendit rien. La

-

teintées les emporta vers leur nouvelle réalité. À l'intérieur

sans un bruit. Leyna franchit le seuil avec l'étrange sensation d'entre

derrière eux et se di

e est toujo

n regard, ne prononç

ombre de l'étage supérieur, la laissant seu

leurant machinalement l'anneau à s

tête et inspi

e Blackwood. Mais elle é

nterait d'être une pièce silencieuse

4 – Jeu

immenses baies vitrées du manoir, Leyna observait l'obscurité. L'air était frais, ch

ge, les obligations mondaines s'étaient succédé : dîners avec des inconnus, sourires

inutiles, pas de conversations superflues. L'idée même de partager une cha

le, harmonieux... et impersonnel. Les murs d'un gris élégant ne portaient aucun souvenir. Les meubles, bien que luxu

it rien à voir avec une nuit de noces ordinaire. Il n'y avait pas d'attente, pas de promes

quitta la chambre. Ses pieds nus glissèrent sur le parquet froid du couloir alors qu'elle

a main. Il ne sembla pas surpris de la voir. Son regard d'acier la détailla ave

ne do

t pas une

ras, son regard pl

te retourner

n geste mesuré, il porta le verr

habi

ce qui troublait son sommeil, s'il en avait seulement un. Mais elle n'était pas naï

cherchant à comprendre l

i m'as-tu

passa dans le

nais la

le, répliqua-t-elle. Mais toi, q

tait une arme, une manière de garder le contrôl

e chacun tie

vague de frustrat

est la mienn

able et s'approcha, réduis

n prendre... tant que tu n

es lèvres avant qu'il ne se dét

mprit qu'elle était entrée dans un jeu bien plus grand qu'elle

ine : elle ne comptait pas