LES OMBRES DE L'ATTIRANCE
jamais voulu connaître. Elle la regarda un moment, la tournant entre ses doigts tremblants. Elle savait que, d'une manière ou d'une autre, elle é
as-tu montrée ça ?" demanda-t-elle
s'il attendait qu'elle prenne cette décision seule. "Parce que le passé ne reste jamais caché pour toujours," répondit-il lentement, sa
nna l'impression que sa vie allait basculer. Elle avait pris une décision il y a longtemps : oublier. Ignorer les démons qui la hantaient
repliant doucement la clé dans ses paumes. "Je ne ve
z plus fuir. Vous êtes ici, dans cette galerie, avec moi. Vous m'avez cherché sans le savoir, Élise. E
l parlait avec une telle certitude, une telle conviction, qu'il semblait détenir les clés de sa vie. Mais, au fond d'
elà de ses réticences. "Prenez la clé, Élise. Ouvrez la porte. Ce que vous découv
ité simple et brutale. Elle devait savoir. Elle devait comprendre pourquoi elle avait toujours eu cette sensation qu'il man
orte était en bois massif, vieilli par le temps, mais quelque chose dans son apparence était singulier, comme si elle n'avait jamais été ouv
ho d'un temps révolu. La porte s'ouvrit avec une lenteur presque cérémoniale, révélant une pièce sombre à l'intérieur,
orps. L'espace devant elle était faiblement éclairé par des bougies allumées autour d'une vieille table en bois, sur laquelle reposaient divers objets anciens. Il y
mais vu cet objet auparavant, mais il semblait avoir une présence. Elle ten
rastait avec la tempête intérieure qu'elle ressentait. "Tout ce que vous
miliers, des membres de sa famille, des personnes qu'elle avait oubliées. Mais l'image était floue, comme une mémoire qui s'effritait sous l'effet du temps. Puis, progressivemen
st ?" murmura-t-el
"Le miroir ne ment jamais. Il montre la vérit
ergea. Elle savait que, ce soir, elle allait devoir affronter quelque chose de bien plus grand qu'
lle, presque en pleurs. "C'es
ne main rassurante sur son épaule. "Vous devez, Élise
le devait comprendre, même si cela signifiait plonger dans l'inconnu. L'obscurité n'était-elle pas, après tout, une pa
ouveau son regard vers le miroir, prê