LES OMBRES DE L'ATTIRANCE
toiles de Damien. Chaque exposition, chaque peinture, semblait l'attirer davantage dans son propre abîme. Les couleurs sombres, les formes déformées, et surtout les regards pé
e atmosphère feutrée où les seuls sons étaient les pas discrets de Damien, ou le léger froissement des toiles accrochées aux murs. Mais ce silence, au lieu de l'apaiser, semblait l'enfoncer
laissé cette liberté, comme si quelque chose en lui comprenait son besoin de solitude. Mais, au fond, Élise savait que ce
ans l'ombre s'approcha d'elle. Un frisson la parcourut. Elle n'avait pas entendu les pa
x de Damien, brisan
as comme les autres hommes. Il n'avait pas besoin de gestes ou de paroles pour captiver qu
de temps ici," dit-il doucement. "Ces œuv
ière que je ne comprends pas. Chaque tableau est comme un cri silencieux, un appel. C'
ponses dans le mauvais endroit, Élise. Vous cherchez à comprendre ce qui est enfoui en vous, mais l'art ne peu
it peur d'aller trop loin, de découvrir des choses
palpable dans la voix. "Je suis perdue, Damien. J
siens. "Il est temps que vous commenciez à affronter ce que vous avez laissé derrièr
res tremblantes. "Et comm
l d'une voix basse, presque envoûtante. "Je vais vous guider à travers l'obscurité. Mais il y a un prix à payer. Chaque vé
invita à le suivre. Ils sortirent de la galerie et empruntèrent un chemin désert à travers la ville, un en
mps. Damien s'arrêta un instant devant, puis, d'un geste calme, il ouvrit la po
voix résonnant dans l'espace clos. "Vous devez entre
le le savait. Mais elle n'avait pas le choix. Elle était attirée par cette promesse, cette illu
curité l'enveloppait lentement, et elle sentit l'air lourd auto
Vous êtes prête, Élise ?" demanda-t-il, son ton un p
si elle n'en était pas
t, pointant du doigt une vieille bo
effroi montant en elle. Que pouvait-il bien y avoir ded
es papiers, des lettres, des photographies... des fragments d'une vie qu'el