ENTRE AMOUR ET POUVOIR
menaçante. Marco D'Angelo se tenait sur le balcon de son appartement, les yeux perdus dans l'horizon. Après six longues années passées à l'étran
incenzo D'Angelo, le parrain de la famille, celui qui ré
vide." La voix familière de Savo, l'incontournable bras dro
avait toujours fait, à la fois respectueux et méfiant. Savo n'avait jamais accepté que Marco parte pour ses études à l'étranger, jugeant cela comme une faiblesse, une fuite. Mais
èvres. "Je n'ai jamais été un homme de retour. Mais la f
e le cadre de la porte. Il scruta Marco d'un air amusé, mais aussi un peu dur. "Tu vas devoi
Tu sais pourquoi je suis là, Savo. Ce n'est pas pour les a
va t'avouer ça ? Il préfère mourir sur son tr
pour prendre sa place tout de suite. Mais je dois savoir
Mais dans ce monde, tout est une question de loyauté
i donnerait pas de répit. Mais Marco était plus intelligent qu'il ne le laissait paraître. Il n'avait pas l'intention de se laisser submerge
-
er fam
-là, l'air était lourd, chargé de tension, mais aussi d'un certain confort. La salle à manger était grande, décorée avec des meubles anciens, des tapis persans et d
calme mais autoritaire. "Tu avais une bonne raison d'
t durs comme de l'acier, mais Marco savait qu'il lui en fallait plus qu'un simple retour pour gagne
"Tu veux comprendre ? Très bien. Je vais t'expliquer." Il tourna la tête v
lus complexes, Marco. Carmine Russo, un de nos rivaux, a commencé à s'étendre dans nos territoires. Il a rassemblé de n
vergure de pouvoir attaquer frontalement la famill
certains de nos propres hommes. Des traîtres à l'intérieur. Ça fait des mois qu'il manoeuvr
son fils. "Tu dois être prêt à tout. Dans ce milieu, il n'y a pas de
s pas tomber. Mais je veux qu'on réagisse, pas juste défendre notr
Marco", dit Vincenzo d'un ton plus grave, "Ce monde ne fonctionne pas comme
poids de ce monde dans toute sa splendeur. Les conversations autour de la table se poursuivaient, mais Marco n'écoutait plus. Il réfléchissait à la guerre qui all
-
ontre a
nt à chaque coin de rue. Alors qu'il se promenait, il croisa une silhouette qui attira immédiatement son regard. Une femme, élégante et pleine de mystère, marchait avec une confiance palpable. C'était Lena Moretti, une figure c
o D'Angelo", dit-elle avec un ton presque moqueur. "Je pensais que tu ser
gué. "Lena. Je ne savais pas q
ses yeux brillant d'un éclat étrange. "J'ai juste pris un peu de recul. Mais tu sais comme
is ?" répondit Marco, son
ère que tu ne veux l'admettre." Elle le toisa avec un regard acéré. "Mais tu es aussi plus in
is il garda son calme. "Je n'
oigna alors, lançant un dernier regard en
-
sur le point de découvrir que dans ce monde,