La mélodie brisée
HAPIT
es endoloris après une longue nuit de sommeil. En bâillant, je goûte à mon haleine matinale et je g
lit deux places, ma commode à quatre tiroirs, et un bureau au fond, contre mes fenêtres. Ma chambre n'est pas minuscule, mais la peinture vert fluo que j'avais supplié d'avoir quand j'étais enfant la rend beaucoup plu
emble à
e. Peut-être même à Ursul
ns tous les sens, me faisant mal au cuir chevelu à cause des positions étranges qu'elles ont prises cette nuit. Le mascara étalé sur mon visage fait ressortir mes yeux bleu clair
menton en me brossant les dents. Certaines personnes se réveillent en ressemblant à des princesses. Moi, ce n'est clairement pas mon cas. Je retourne dans ma chambre et me dirige vers ma commode blanche, marqu
roche de ma mère quand je le porte. L'horloge à côté de mon lit me rappelle que je dois me dépêcher si je ne veux pas être en retard pour les cours, et l'absence de bruit dans le couloir me fait réaliser que mon grand frère n'est même pas
ant deux corps nus dans son lit, et je m'empresse de battre en retraite vers ma chambre. L'un appartient évidemment à mon frère, et l'autre à une fille qui
'autres priorités. Alors, je fouille dans mon bureau pour trouver la corne de brume que je garde précisément pour ce genre de mome
es années depuis cette nuit fatidique qui m'a volé ma voix, ma fierté, et mon innocence. Il y a comme un blocage mental qui m'empêche de parler, une sorte de trouble d
ue deuxième année, il était invité aux fêtes des terminales, et il refusait rarement. Un jour, il a final