Vivants
ra. Ell
ils étaient tous les deux recroquevillés
visible dans le ciel, recouvert de sombres nuages.
auchemars. Trois mois que la guerre était terminée, trois mois qu'il faisait ces cauchemars presque toutes les nuits. Ses yeux, habituellement d'un bleu profond tendant à l'argenté, n'étaient plus que des halos gris que l'on aurait pu croir
seulement des larmes qu'il semblait avoir retenues depuis bien trop longtemps. Il explosait enfi
t vécue, mais aussi l'horreur qu'il avait été. Chacun de ces souvenirs le hantait la nuit. La guerre, son père, le Seigneur des ténèbres, les Mangemorts, ses choix, sa famill
it. Il vivait toujours dans le manoir où Lord Voldemort avait passé les deux dernières années. Celui
es noirs restés vivants après la guerre. Il n'avait pas voulu assister au procès de son père, contrairement à sa
ocents, considérés comme ayant été menacés et poussés à bout par Lucius Malefoy, puis forcés à devenir des Mangemo
rt des violences du Seigneur des Ténèbres, et de celles de son mari. Après tout, elle vivait avec Lucius Malefoy depu
ue pour les repas. Cependant, même au cours de ces derniers, aucun son ne quittait les lèvres de l'un ou de l'autr
à ce moment-là. Les seuls sons qui sortaient de sa bouche, étaient ceux
, bien que terrible, il se sentait libéré. Il se sentait mieux. Toutes ces émotions, reten
, les coudes sur ses genoux, la tête au creux de ses mains. Il essuya ses de
O
dans une main, l'autre séchant les larmes incessantes qui coulaient le
ait de lire pour la dixième fois la lettre qu'elle avait trouvée dans les affaires laissées par les Granger, avant qu'i
elle H
tre, mais sache, avant de la lire, que je suis
n'ai qu'une hâte : pouvoir enfin te regarder. Bien sûr, je sais qu'en lisant mes mots, tu ne comprends pas. Dans ta tête, tu es née
ttre, tu sais ou non qui il est, mais crois-moi, cet homme, ou plutôt ce monstre, ce mage noir, nous terrorise tous. Ton père et moi faisons partie d'un group
llet, qui mettraient fin au pouvoir de Lord Voldemort. Cependant, heureusement ou malheureusement, il n'a conscience que de la partie concernant le garçon. Ce garçon se trouve dans mon ventre, à côt
: celle de me séparer de toi, de te séparer de ta famille, de te séparer de ton frère. Hermione, si tu savais comme je m'en veux d'avoir à t
cachant du mieux que nous pouvons, nous pouvons assurer sa survie, mais aussi la tienne. En effet, en t'éloignant le plus possible, nous garantissons ta survie et ne te mettons pas en danger, ni le fait que
à ton frère et toi. Ainsi, lorsque tu naîtras, je te confierai à mes amis moldus les plus proches : les Granger. Jean est comme une sœur pour moi, j'ai passé mon
e et moi vous aimons déjà plus que tout. J'espère de tout cœur que tu rencontreras un jour ton frère, que vous vous retrouverez, e
le, je
blierais, je t'ai
souhaite de tout c
re, L
au courant, deux heures qu
vait vécu toute sa vie et qu'elle considérait comme ses parents, n'étaient pas ses pare
ourant ? Depuis tout ce temps ? Elle n'en savait rien, elle ne savait plus quoi ressentir. Si elle devait être heureuse d'avoir un fr
ns, mais à l'instant présent, plus aucune d
evenait pas. Elle avait été gardée dans l'ignorance pendant tant d'années, fréquentant tant de personnes qui savaient, depuis tout ce
de lettres de tous ses proches, mais ne donnait aucune nouvelle. Hermione avait voulu s'éloigner de tous, pendant quelque temps, afin de se remettre des traumatismes de la Bataille.
it peu. Pourtant, elle se sentait retrouver petit à petit ce qu'elle avait perdu pendant la gue
mémoration de la Grande Guerre. Cela avait été horrible. Tous ces noms,
own, Colin Crivey, Albus Dumbledore, Sirius Black, Cédr
mme tous ceux autour d'elle. Elle avait alors pris la décision de rentrer, de partir loin de toute cette souffrance. Elle ai
vait besoin de se ressourcer. Elle se demandait si elle devait contacter Harry pour lui raconter tout ce qu'elle avait découvert. Elle ne savait