Vendue à l'Alpha
leur sanctuaire. L'air était lourd, presque étouffant, chargé d'une tension palpable qui semblait s'infiltrer dans ma peau et peser sur ma poitrine. Chaque p
prendre que je n'étais pas la bienvenue. Chaque regard, chaque murmure à peine audible entre les loups de sa meute me
estes. Les cicatrices sur leurs corps parlaient de batailles, de luttes incessantes pour protéger leur territoire ou pour survivre dans
rien derrière moi, seulement les cendres d'un passé que je ne pouvais plus regarder sans sentir mon cœur
plus pesant que les regards des autres. Je remarquais les huttes, les feux de camp, les armes s
te cabane en bois, rudimentaire mais suffisamment isolée pour
fond soupir m'échappa. L'intérieur était spartiate, une simple paillasse dans un coin, une table banc
protéger de quelque chose d'invisible. Mon esprit était en ébullition, mais mes p
ec cette trahison, ce moment où mon monde avait basculé. Je revoyais leurs visages, ceux de ma sœur et de celui qui aurait dû être mon compagnon. Je revoyais leurs gest
franchir des frontières que je n'aurais jamais envisagées. Une colère qui m'avait conduite ici,
av
percevoir. Ses yeux étaient une énigme, brûlants et glacés à la fois, comme s'ils renfermaient un feu prêt à dévorer tout sur son
cepte ma proposition insensée ? Je savais qu'il ne faisait rien sans raison. Chaque mot, chaque gest
venaient sans cesse. Et avec elles, cette sensation étrange, ce fr
éflexions. Je sursautai, le cœur ba
n froide et dure. Ses cheveux étaient
nvoque, dit-ell
ntant une boule se fo
loups sur moi. Ils ne cherchaient pas à cacher leur méfiance, leur hostilité.
, mon cœur accéléra. La femme ouvrit la toile, me fit signe d'
rre à la main. Ses yeux me fixèrent immédiatemen
sa voix résonnant
es jambes trembl
a meute ? demanda-t-i
nde inspiration,
e de ce que j'ai connu,
e s'élargissant légèrement. Oui, je s
er de moi. Je reculai instinctivement, mais
choix a un prix. Chaque membre de cette me
yeux, incapab
Mais il y a quelque chose en toi, quelqu
Je relevai les yeux vers lui, cherch
e tu veux dire
re, son regard int
mps voulu, dit-il simplem
ise, s'assit, puis me
é. Qu'avait-il vu en moi ? Et pourquoi avais-je l'impress
t en boucle dans mon esprit. Les regards des loups, la froideur de cette meute, l'intensité tro
llait en moi. J'avais franchi une ligne. Je ne pouvais plus reculer. Quoi qu'il adv