Lune et Sang
Elysia et Ivan avançaient sans bruit, se fondant dans l'obscurité comme des ombres insaisissables. Les vampires avaient cet avantage : leurs mouvements étai
son regard perçant scrutant les
le pouvait le sentir aussi clairement que le froid mordant de la nuit sur sa peau. Mais quelque chose était étrange. D'habitude, les loups-garous restaient en
épais. En contrebas, une clairière s'étendait, baignée par la lumière froide de la pl
ère de la lune, et leurs yeux jaunes brillaient d'une intensité inquiétante. Mais ce n'était pas le nombre qui inquiétait Elysia. C'était leur organis
ura Ivan, la tension dans sa
sia en observant la scène. « Ils se pr
au centre du cercle. Il était immense, même pour un loup-garou. Ses épaules larges et sa posture imposante le distinguaient des au
brute qu'il dégageait. Ce n'était pas la première fois qu'elle le voyait, mais elle savait que l'affronter n
« l'heure est proche. Les vampires nous traquent, ils nous harcèlent, mais bientôt
us, et Elysia sentit son cœur s'accélérer. C'était donc
e lune pleine sera la dernière où nous resterons passifs. À la prochaine, nous marc
e que cela signifiait. Les Nacht n'étaient pas prêts pour une guerre à grande échelle. Si les loups-garous lançaient un
rs Kael, se glissant jusqu'à lui avec une grâce inhabituelle. C'était une femme, et Elysia la reconnut immédiatement : Alina, la sœur
lle de son frère, et Kael hocha la t
Les vampires nous observent, ils pensent pouvoir anticiper nos mouvements. Mais i
éritable plan ? Est-ce que cette
u'ils cachent ? » chuchota
ix tendue. « Mais il y a quelque chose d'autre. Q
devant le feu. Son regard balayait la clairière
tendent », dit-elle, sa voix emplie de promesse. « Le cl
ctement sa famille, peut-être même déjà au courant de la
le à Ivan, faisant un pas en arrière
ment de branche résonna sous leurs pieds. Elysia maudit intérieurement c
ux brillant de haine alors qu'il se tour
ant l'air, prêts à traquer. Elysia et Ivan se lancèrent dans une course effrénée à travers les bois, leurs pieds effleurant l
brusquement à gauche, espérant semer leu
au-dessus de troncs d'arbres tombés, se faufilèrent à travers des branchages, mais les loups-garous se
arvint à esquiver de justesse, une griffure profonde mar
a Elysia tout en c
tre ses dents serrées, même si Elysia pouva
rous étaient des pisteurs redoutables. La moindre trace d'odeur pouvait les trahir. Le temp
rde alors qu'ils s'enfonçaient toujours plus profondément dans
éné. Ivan, malgré sa blessure, courait à ses côtés sans faiblir, bien qu'elle puisse deviner la douleur qui l'assaillait.
jetant un coup d'œil rapide derrière elle. « Si o