L'Héritière Oubliée
qu'elle portait, une soie ivoire délicatement ornée de broderies florales, soulignait ses courbes avec élégance. Elle avait passé l'après-midi à se préparer, veillant à ce que chaque dé
rer, une fois de plus, qu'elle é
regard pétillant qu'il avait eu pour elle au début. Il semblait... absent, lointain, comme si quelque chose d'au
ment, ses talons résonnant sur le parquet en chêne. Il était là, dans le hall, en train d'ôter sa veste de costume. Élé
ièvement les yeux vers elle, un sourire r
ne résonnait pas comme avant. Il manquait de chaleur, de cette étincelle qu
un coup de fil rapide avant de par
nstants, le regard vide. Cette scène devenait trop fréquente. Thomas, absorbé par ses affaires, elle, toujours dans
éa marchait aux côtés de Thomas, tentant de s'intégrer aux conversations mondaines. Elle n'était jamais à l'aise dans ce genre de rassemblemen
Thomas avait mentionné plus tôt, « avez-vous déjà pris une décision sur c
ta avec une lueur malicieuse dans les yeux : « J'imagine que cel
n mari. Il rit doucement, évitant soigneusement de
suppose ? » répondit Thomas avec une légèreté fe
ant de se tourner vers sa femme, vis
e parlait jamais de son passé, pas en détail du moins. Mais cette fois, il y avait une nuance dans sa voix qu'elle n'avait jam
épit dans la conversation. « De quoi parlait-il ? »
it-il en agitant la main. «
insista-t-elle, sentan
t traversant son visage. « Éléa, ce n'es
nées vers cette étrange conversation. Qui était cette « vieille histoire » dont parlait Thomas ? Était-ce quelqu'un qu'il avait ai
tait plongé dans ses pensées, ses mains fermement agrippées au volant
lle doucement, « qui est
ar la question. « Pourquoi tu
ns tes yeux que je n'avais jamais vu avant. C
nt la tête. « C'est ridicule,
pour le regarder. « Parce que ça
it d'un ton sec : « Ce n'était rien. Un souve
être que quelque chose lui échappait. Quelque chose de profondément enfoui. Et
la porte se refermer derrière lui. Elle se sentait invisible, comme un accessoire dans sa vie bien ordonnée. Ses yeux se posèrent sur le mir
éposant délicatement sur la petite table à l'entrée. Pour la première fois, elle se demand
on lit, elle fixa le plafond, repassant en boucle la conversation de la soirée. La manière dont Thomas avait évité ses questions,
ait levée. Rien d'inhabituel. Il avait souvent des rendez-vous matinaux, ou des affaires
travers les rideaux, inondant la pièce d'une lumière dorée, mais cela n'apportait aucun réconfort à Élé