Le Milliardaire et la Scandaleuse Héritière
pit
idi, comme un vieux souvenir qu'on n'avait pas vraiment envie de revoir. Les lumières blafardes de l'aéroport lui faisaient penser à une scène de film noir, froide et d
vraiment connu, avait l'air d'un lion dans une cage en cristal. Toujours immobile, toujours implacable. Elle le connaissait par ses gestes, ses
ais rien dans son regard ne trahissait l'affection. Pas plus qu'un éclat quelc
lme, presque neutre, comme si c'était une formalité. Puis,
ièce dans un grand échiquier, et son retour n'avait rien de personnel. Tout était une question de devoir, de survie. La succession des Dorne ne se décidait pas sur des
ait pas une excuse. Jamais. Il attendait d'elle un engagement immédiat. Elle le savait, et il le savait aussi
vait soupiré, comme s'il venait de prendre une décision. « Ton rôle n'a pas changé, Élisa. Tu as à faire pa
t besoin de distractions. Mais elle s'était tue. Elle savait qu'aucune pa
avenir. De l'empire. Alexandre lui avait parlé d'un dîner, un dîner qui se préparait, où elle devrait briller, se montrer digne de son nom, et faire face à des associés d'importance. Ces
ne homme toujours impeccable dans sa posture, entouré de mannequins aux yeux lourds de désir. Il portait un sourire charmant, mais un sourire d'homme qui ne se la
Nathan, il faut que tu comprennes qu'il est loin de la famille. Il est trop... il est t
in, celui qui vivait dans l'ombre de son propre nom, celui qu'elle avait toujours voulu comprendre mais qui restait comme un miroir brisé qu'elle n'arrivait jamais à reconstruir
lâché, sans même y réfléchir. « Je n'ai
fermé. « Ce n'est pas surprenant, » avait-il dit froidement.
pouvait protéger. Non, il était devenu une autre version de son père. Peut-être pire encore. Cette distance qu'il avait m
des hommes déjà convaincus. Ce n'était pas pour elle, cela. Elle n'était pas là pour la politique. Mais elle le savait : dans cette famille, ce n'était pas le choix qui comptait. Ce qui comptait
t lointains, étouffés. Elle avait envie de tout envoyer balader. De tout brûler. Mais elle s
ment un masque parfait, une expression de froideur calculée. Elle s'installa à la table, devant les hommes qui la dévoraient des yeux, mais qu'elle savait parfaitement
quantaine d'années, aux cheveux dégarnis et aux lunettes fines, sourire hypocri
ux enchaîner les mots. Elle savait que ce dîner n'était qu'un jeu, un jeu où il fallait faire tomber le
orter. Les hommes parlaient affaires. Échanges de chiffres, de projets, d'ambitions. Mais rien ne l
s à ces détails financiers », avait dit Alexa
raison. Tout cela ne l'intéressait pa