Une nuit avec mon Alpha
d'elle, une lumière diffuse filtrait à travers les arbres, encore pâle et incertaine. Elle porta une main à son front, se rendant compte qu'elle était seule. Il n'y avait
ésir, tout se mêlait dans sa tête. Elle se souvenait de son regard, de la chaleur de ses bras, du poids de sa présence. Mais tout le reste... C'était comme un brouillard, un fl
e un décor figé autour d'elle. Où était la fête ? Où étaient les gens ? Comment était-elle arrivée ici ? Et surtout, pourquoi cette sensation de
d'une nuit dont elle n'arrivait pas à se souvenir entièrement. Mais une chose était certaine : ce qu'il s'était passé entre eu
, elle secoua la tête, comme pour se débarrasser des pensées qui ne faisaient que la submerger. Non. Ce n'était pas possible. Elle avait agi sur
ors qu'elle tentait de retrouver son chemin, comme si une force invisible, insidieuse, l'attirait dans une direction qu'elle ne souhaitait
t plus là, qu'il l'avait laissée seule dans cette forêt, la tourmentait. Comment avait-elle pu se retrouver dans cette situation ? Était-ce seulement un moment i
s, de ses désirs, de son corps. Erynn s'arrêta un instant, prise d'un vertige. Si elle avait voulu fuir, si elle avait voulu échapper à l'emprise de cet instant, c'était déjà trop tard. Il fai
lait plus exister. Elle se demandait si elle avait réellement eu le choix, si elle avait eu une chance de s'échapper avant que tout cela ne se produise. Mais c'était trop tard. Kaelen
ion d'avoir été emportée sans résistance. Cette connexion, ce lien étrange, bien que fugace et incomplet, était bien là. Elle n'arrivait pas à comprendre ce qu'il avait éveillé en
droit. Et pourtant, elle sentait déjà que la réalité de ce qu'elle avait vécu la poursuivait. Impossible de se libérer de cette impression. M
rêter. Elle déambula sans but, comme une ombre parmi les passants, évitant les regards curieux. Elle n'avait aucune envie de parler à qui q
n'aurait jamais dû se laisser séduire ainsi. C'était trop dangereux. Kaelen était trop... tout. Trop mystérieux, trop puissant, trop présen
retrouverait sa vie ordinaire. Mais, dans le fond de son cœur, elle savait que rien ne serait
n, mais elle savait que c'était inutile. Ce qu'elle avait ressenti cette nuit-là n'avait rien de banal. C'était plus que de l'attirance. C'était une connexion q
revoir », murmura-t-elle à voix basse, mais elle savait, au fond d'elle-même, que ce vœu ne durerait