Le loup maudit
le s'était endormie tard, le journal de sa grand-mère encore ouvert sur son lit, une page marquée par un coin r
tionnelle que sa grand-mère aurait-elle écrit ça ? Était-ce une simple sup
tablé devant une tasse de café fumant. Il feui
r tes plantes, j'imagine, »
envie de replonger dans une dispute, pas ce
ment. « Elle est bien, cette fille, ma
sont pas des lubies, papa. Ce sont mes recherche
le quitta la pièce, saisiss
e aux lèvres, habillée d'un manteau jaune vif q
« J'ai ramené des croissants pour qu'on carbure. J'ai l'imp
. Léa avait ce don pour alléger le
ucs à te montrer, » dit-elle e
, avant de se laisser tomber sur le lit. « Alors ? C'est quoi cette ur
sement. « Non, c'est sérieux, Léa. J'ai trouvé des trucs
e avait marquées. Léa se pencha, son expression
? Ça sonne comme un titre d
mais écoute. Elle parle de créatures qui protègent la forêt, qui punis
ourcil. « Et to
cloche, Léa. Mon père refuse de m'en parler. Et hier, dans la for
ent troublé par le bruit d'un
er en héroïne tragique qui se fait bouffer par des loups-garous, ok ? Si tu veux vraiment c
t pour le record, les protecteurs des
ire. « Ouais, o
lara avait besoin de se changer les idées, et Léa insista pour passer
chette au-dessus de la porte attira l'
clama une voix masculi
la région, se leva pour les saluer. Avec ses cheveux en bataille et
t près de lui. « Qu'est-ce que tu fais l
eut-être que j'attendais de tomber sur un
hieu avait toujours eu un faible pour elle, et bien qu'elle appréciait
éa en croquant dans un croissant. « Tu dois bien en
cils, intrigué. « Des l
it sur des... protecteurs des bois. Des créatures qui
. « J'ai entendu des trucs dans ce genre, ouais. Les anciens du v
érieux ? » demanda Léa, un s
ranges dans ces bois. Des ombres qui bougent là où elles ne devraient
l'échine. Elle n'était pas seule à r
n pourrait aller voir ce qui se cache vraiment dans cette f
à, monsieur le héros photographe qui
mais je préfère y aller seule pour l'instan
e journal de sa grand-mère dans son sac. Cette fois, elle suivit u
vre la pente jusqu'à la clairière baignée de lu
s de chant d'oiseau, pas de vent dans les arbres.
étendaient comme des bras maigres tendus vers le ciel. En suivant les instructions, el
ée irréelle. Clara resta figée, émerveillée par la beau
rd retentit
n. Son cœur battait à tout rompre, ses yeu
pela-t-elle, sa voi
e rép
e remarqua quelque chose d'étrange. Des marques profonde
la surface rugueuse. Les marques étaient fraîch
te fois. Comme un craquement, suivi d'
les ombres mouvantes autour d'elle. Elle
rand-mère n'avait
tta la clairière à pas rapi
la forêt semblait s'éveiller, comme
s, imposants et silencieux, semblaient l'observer en retour. Le souvenir des griffures sur l'arbre lui revenait sa
, » murmura-t-elle pour se donner du
ignes cryptiques l'obsédaient, et elle savait qu'elle ne trou
gnait un peu plus des zones familières. La lumière, filtrée par les cimes denses, donna
parfaitement ronde, baignée d'une lumière dorée comme un sanctuaire s
t à l'ombre des arbres, presque
e qu'elle aurait cru possible. Sa fourrure sombre semblait absorber la lumière, mais c'étaient
int son
s intentions. Il n'y avait aucune agressivité dans so
ible, » chuchota-t-elle,
se réagir, il disparut. Pas un bruit, pas une trace. Ju
-
a, et le monde tourna autour d'elle. La lumière de la cla
murmura-t-elle avant de s'e
taire, lui murmurait des mots qu'elle ne comprenait pas. Des images floues défilaient : une forêt
ait changé. Le soleil était plus bas,
ercha son sac du regard et le trouva intact à côté d'elle. Mais un détail manquait : le pen
-
, Gabriel Lemo
r et s'était approché, hésitant. Il connaissait cette fo
errant le pendentif qu'il avait pris. « P
n, quelque chose en lui s'était réveillé, un instinct qu'il croyait oublié. Elle n'aurait
lorsqu'elle se leva, chancelante, ma
. « Pars avant qu'il