L'Épouse Imprévue

ux de ma grand-mère. Je prendrai la place de Maéva en tant

ur ses nombreuses conquêtes. Ce mariage de substitution ne devait être qu'une façade, le temps pour Lila d'obtenir l'argent dont elle a besoin, avant de réclam

. » Ces chiffres dansaient devant ses yeux, devenant flous sous le poids des larmes qu'elle retenait. Assise dans la petite cuisine de l'appartement qu'elle partageait avec sa grand-mère, Lila se

hant désespérément une solution. Elle savait que sans cette

e d'entrée s'ouvrit brusquement. Maéva entra en trombe, l

panique qu'elle ne tentait même pas de dissimuler. Elle déposa ses talons hauts

e devant l'urgence soudaine de sa

es mains tremblant légèrement. Elle finit par s

Nathan demain, » avoua Maéva dans un souffle. Lila

d jour. Qu'est-ce que tu veux dire par "tu ne peux pas" ? » de

je ne suis pas prête. Je n'ai jamais voulu de ce mariage. Nathan est un homme froid, calculateur. C'est un mariage

es parts. Entre la santé de sa grand-mère et les décisions irréflé

herchant des mots pour raisonner sa sœur. « Tu sais ce que ça signifierait

as épouser un homme que je déteste. Et toi, tu le ferais ? Tu p

e Maéva avait raison. Ce mariage n'était rien de plus qu'un pacte financier entre leur famille et la p

murmura Lila, sa voix presque c

te plaît, Lila. Je t'en prie... Couvre-moi. Prends ma place, just

eux que je prenne ta place ? » Elle secoua la tête, abasour

l ne s'en rendra pas compte immédiatement. Je trouverai un moyen de tou

la demande était bien trop lourde. Elle regarda autour d'elle, ses yeux tombant à nouveau sur la lettre de l'hôpital. Le mont

saire... et ensuite fuir avant que tout ne s'effondre. L'idée était compl

ans ses pensées. « Tu sais que sans cet argent, elle n'aura aucun

ne pouvait pas s'échapper de cette situation seule. Mais pouvait-elle

douleur dans ses yeux chaque fois qu'elle devait faire semblant d'aller bien. C'était pou

. « Si je fais ça, tu devras tout arranger ra

promets. Juste quelques jours, une semaine au p

la paume de ses mains. « Très bien, » dit-elle enfi

Lila dans ses bras. « Merci, Lila.

aucune victoire, aucun soulagement. Seulement un gouffre béant qui s'ouvrait

xés sur le plafond. Le mariage aurait lieu dans quelques heures à peine. Demain matin, elle deviendrait « M

. On disait qu'il traitait les gens comme des pions sur un échiquier, les utilisant jusq

ncore sur sa table de chevet. Elle savait que cet

lous et de promesses brisées. Au petit matin, elle se réveilla avec un sentiment de vertige. Ce jour-

ur aurait dû porter. Le tissu était doux contre sa peau, mais elle se sentait étrangère à l'intéri

entant de se convaincre. Mais au fond d'elle,

elle ne serait plus Lila. Pas aujourd'hui. Pas

e, elle allait affronter le desti

it semblait trop grande pour elle, comme si elle essayait de s'imposer dans un rôle qui ne lui appartenait pas. Le tissu satiné glissait délicatement sur sa peau, froid et é

n'était pas celui de Lila, mais celui de Maéva. La maquilleuse avait travaillé avec soin pour reproduire les traits subtils de sa sœur, les mêmes nuance