Choisie par L'Alpha
et aimait depuis tant de temps en secret. Son regard ne parvenait pas à se détacher de lui, malgré la douleur que cette scène éveillait en elle. Il était là, souriant, éclatant de charisme, avec Su
différence la rongeait. Chaque jour, elle se comparait aux autres louves, à leur apparence, à leurs rires confiants, à la façon dont elles attiraient les regards. Mais en cet instan
omme un coup de poignard. Elle savait que ce rire n'était pas innocent. Susan savait qu'elle la regardait, et elle
susurra Susan, assez fort pour qu'Abby l'entende. « Avec ce corps, elle ferait mieux d
ent de monter. Elle savait que répondre ne ferait qu'empirer les choses. Susan adorait la provoquer et voir ses réactions. Abby voulait
un endroit où elle pourrait respirer, où elle pourrait être seule avec ses pensées. La forêt était dense et calme, offrant un refuge aux â
pas comme elle ? » murmura-t-ell
l'impression d'exister à ses yeux. Mais jamais, il ne l'avait remarquée. Elle n'était pour lui qu'une ombre, une simple membre de la meute parmi tant
orter ce sentiment d'invisibilité ? Peut-être que quelque chose devait changer. Peut-être qu'elle devait devenir quelqu'un d'autre pour qu'il la voie enf
es avec des entités obscures, des êtres puissants qui pouvaient exaucer des vœux en échange de quelque chose de précieux.
douce mais ferme, la
iment envisager une chose pareille
e... tout cela semblait plus insupportable que le risque. Elle serra l
urage : « Si c'est ce qu'il faut pour qu
'invocation. Elle ne savait pas encore comment, ni si cela fonctionnerait réellement, m
e de défi et de résignation. Elle avait pris sa décision, et même si une partie d'elle restait
. À la lueur de la lune, elle quitta discrètement sa maison et se dirigea vers la clairière cachée au fond de la forêt, un lieu où, disait-on, les
re les instructions pour l'invocation, tentant de mémoriser chaque geste, chaque parole. Son cœur battait si fort qu'elle avait l'impression qu'il allait éclater, mais elle refusa de recu
se former au centre de la clairière, d'abord floue, puis prenant peu à peu une forme plus précise. Elle resta immo
s yeux perçants qui brillaient d'une lueur malsaine. Un sourire narquois se dessina sur son
ouve. Que désires-tu au point de
alysée par la présence imposante de la créature. Elle rassembla f
tirer l'attention
rière comme une vague de ténèbres. « Pour cela, tu as besoin de mo
les yeux. « Je sais que je ne suis pas comme les autres... Je
n elle qui l'intriguait. « Très bien, » murmura-t-il en approchant, sa voix se faisant plus douce, presque care
un univers dont elle ignorait les règles. Mais, au fond d'elle, un sentiment de défi grandissait, nourri par