La Malédiction des Lycans
ait retirée dans l'ancienne maison familiale, une bâtisse en pierre qui se tenait à l'extrémité du village, à la lisière des bois.
eil fut de c
chose. Ce n'était pas un rêve. Ses sens étaient en alerte. Les volets grinçaient sous la pression du vent, et une
orêt, mais l'écho qu'il laissait dans l'air faisait frissonner chaque parcelle de son corps. C'était un son inhumain,
la fenêtre, son cœur battant encore plus fort dans sa poitrine. La nuit était sombre, presque opaque, et la forêt qui bordait le village s
chose dans cette obscurité totale. Mais rien ne se distinguai
lus perçants, comme un chœur de créatures monstrueuses répondant à l'appel de la nuit. Élise sentit son corps se raidir de peur. C'était la prem
pensées. Ces hurlements... Marguerite lui avait dit que la forêt était la clé, que les réponses qu'elle cher
s. Les habitants se retranchaient derrière leurs portes verrouillées, fermant volets et fenêtres. Une panique silencieuse s'était emparée de Valombre. L
resque suffocante. Élise savait qu'elle ne dormirait plus cette nuit-là. Elle passa le reste de la nuit assise dans son lit, à guetter le
*
it dans l'air. Les quelques villageois qu'elle croisa évitaient son regard, marchant rapidement sans un mot. C'était comme si un mur invisible s'était é
elle devait trouver des réponses, et si les villageois
le, jouant dans les champs et les forêts, insouciants des histoires effrayantes qui circulaient à l'époque. Jean, contrairement aux
. La route qu'elle emprunta était bordée d'arbres aux branches noueuses, et la brume matinale n'avait pas encore totalement disparu, rendant l'atmos
, en train de puiser de l'eau. Élise reconnut immédiatement Jean, malgré les années qui les séparaient de leur dernière rencont
sa voix trahissant à la fo
sourire éclaira brièvement son visage, mais il s'effa
plus grave, plus mature, mais elle reconnaissait ce mêm
er après toutes ces années. « Ça fait si longt
Valombre, tu le sais. Ceux qui partent ne r
Personne ne veut m'en parler, et hier soir, j'ai entendu ces... ces hurlements. Qu'est-ce qui se p
, c'est bien plus que des histoires, Élise. Ces hurlements ne sont pas le fruit de l'i
ait déjà. « Mais... Comment est-ce possible ? Je veux dire, ce sont des créatu
aussi vieille que le village lui-même. Elle a commencé il y a des siècles, avec un pacte... un pacte que les ancêtres de Valombre ont passé ave
utant attentivement chaque m
uit lors des pleines lunes. Leur humanité est dévorée par une soif de sang, et ils perdent tout contrôle. C
à accepter ce qu'elle venait d'entendre, mais elle ne pouvait pas nier la terreur qu'
e des rares à connaître son véritable pouvoir et à chercher un moyen de l'arrêter. Mais quelque chose a
nte, qu'elle portait quelque chose de lourd, mais jamais elle n'avait imaginé que c'était auss
ocha l
commence, et c'est là que ta mère a cherché des réponses. Mais sois prudente, Élise. La forêt est
inée. « Alors je trouverai la
« Si tu pars dans la forêt, je viens avec
les alentours avec une panique mal contenue. La clairière, malgré son apparente ouverture, semblait encore plus oppressante que la forêt elle-même. Le silence n'y régnait pas totalement : des bruits de pa
affronter l'inévitable. « Reste derrière moi, » murmura-t-il entre deu
re si fort qu'elle avait l'impression qu'il allait éclater. Son esprit tournait en boucle, rempli de questions sans répo
rrivée de leurs poursuivants. Dans la pénombre, des silhouettes se dessinèren
s raclèrent le sol en s'avançant lentement vers Jean et Élise. Derrière lui, d'autres créatures apparaissaient, plus petites mais tout aussi terrifiantes, formant un
e tu dois continuer. Ta mère... elle est peut-être encore là, quelque part. » Il lança un
d de la meute se jeta soudain sur Jean avec une vitesse incroyable, ses griffes tendues prêtes à frapper. Jean esquiva de justesse,
l était clair qu'il ne tiendrait pas longtemps face à ces créatures. Ses pensées tourbillonnaien
la à quelques mètres de là. La bête, dominant maintenant l'homme à terre, poussa un hurlement victorieux. Ell
forêt, ses oreilles frémissant. Un silence pesant s'installa, et pendant un instant, même l
yeux, d'un vert perçant, dégageaient une autorité indéniable. Elle s'avança calmement vers la meute, et les lyc
s yeux, incrédu
imposait le respect, même aux monstres qui se tenaient devant elle. Elle s'approcha du grand lycan et, sans un mot, posa sa
e voix douce mais ferme. « Tu n
cachette. « Maman... je suis venue te che
es créatures. Elles ne sont pas des monstres, pas entièrement. Ce sont des âmes maudites, emprisonnées dans
nt et d'incrédulité. « Tu peux les s
, cherchant une solution. Et maintenant, je l'ai trouvée. » Elle se tourna vers Jean, toujours à terre, puis vers les lycans qui restaien
oute sa vie, elle avait été loin de ce village, loin de ces légendes et de ces secrets. Et maintenant, elle compr
» demanda-t-elle final
ce que seule une personne liée par le sang peut accomplir. » Elle tendit la main vers Élise, ses yeux
u'on lui demandait. La malédiction des lycans n'était pas seulement une histoire de mons